Climat: le souffle de l’ambition a manqué à la COP24 de Katowice
L’acte de naissance de l’accord de Paris a été rédigé samedi soir à Katowice à la COP24. Le sommet sur le climat s’est prolongé bien au-delà de la limite prévue. Des discussions très techniques et des engagements politiques prudents.


Le vingt-quatrième sommet des Nations unies pour le climat, la COP24, s’est achevé samedi soir avec plus de trente heures de retard sur l’horaire. Les représentants de plus de 195 pays du monde se sont mis d’accord sur l’essentiel du « code de la route » qui va permettre la mise en œuvre de l’accord global conclu à Paris il y a trois ans. Cet ensemble de règles du jeu assure notamment la transparence, le contrôle et la bonne comptabilité des réductions d’émissions des différents Etats.
Les délégués ont également lancé un nouvel appel – relativement vague cependant – afin que chaque pays présente de nouveaux engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. On sait en effet que les actuelles réductions envisagées sont loin de permettre à la communauté internationale d’atteindre l’objectif, fixé à Paris, de maintenir l’élévation de la température mondiale bien en dessous de 2ºC, voire 1,5ºC, par rapport à l’ère préindustrielle.

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Pour la Belgique, maintenir le nucléaire est une solution, du moins partielle, en vue de réduire significativement nos rejets de CO2, tant que l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire le permettra.