Création d’emplois ralentie, croissance qui faiblit: les prévisions de la Banque nationale de Belgique
Le chômage restera à un niveau historiquement bas.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) va faiblir progressivement en Belgique pour passer de 1,5% en 2018 à 1,2% en 2021, a indiqué lundi le vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique (BNB), Pierre Wunsch, à l’occasion de la présentation des prévisions économiques de l’institution. En parallèle, les créations d’emploi vont elles aussi connaître un ralentissement, mais le chômage restera à un niveau historiquement bas. Le pouvoir d’achat est également attendu en hausse pour la période concernée.
Alors qu’elle prévoyait encore un taux de croissance de 1,5% en 2019, comme pour cette année, la BNB table désormais sur une croissance du PIB de 1,4% en 2019, 1,3% en 2020 et finalement 1,2% en 2021, dernière année pour laquelle les prévisions ont été publiées. Elle se montre moins optimiste que les autres institutions internationales ayant déjà publié leurs estimations.
Concernant l’emploi, il augmenterait de 150.000 unités d’ici 2021, soit un peu moins que ce qui a été observé au cours des dernières années. «Toujours très vigoureuse», cette croissance ralentit pour plusieurs raisons, énonce M. Wunsch, à savoir la croissance plus faible du PIB pesant sur la demande de travail, un accroissement des coûts salariaux et la difficulté persistante de pourvoir les emplois vacants.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
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Posté par Rousseau Jean-pierre , lundi 17 décembre 2018, 15:08
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Posté par Van Obberghen Paul, lundi 17 décembre 2018, 13:07
Plus de commentairesTout va bien. N'est-ce pas Mr Charles Michel ?
Une croissance qui ralenti n'est pas une mauvaise nouvelle en soi, au moins pour une chose: le climat. La croissance reste nécessaire à condition qu'elle soit "durable". Dans tous les cas, une croissance positive même lente, est plus souhaitable qu'une décroissance, qui ne peut s'envisager que si des pans entiers de la population terrestre venaient à disparaître brutalement, de préférence les plus âgés (50 ans et plus, dont je suis). Sinon, c'est la spirale déflatoire qui mène innexorablement à la faillite des états et à la misère généralisée et de là aux régimes totalitaires.