Au Japon, la Grande Muraille «anti-tsunami» au cœur d’une tempête de critiques
Le 11 mars 2011, le Japon était meurtri par la catastrophe de Fukushima. Tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire : 22.000 personnes sont mortes ou ont été portées disparues. Depuis, le gouvernement nippon a entrepris la construction de travaux de grande ampleur pour mettre sur pied « sa » Grande Muraille.

Quatre cents kilomètres de long, douze mètres de hauteur moyenne : d’ici à 2020, une forteresse de béton protégera la côte nord-est du Japon. Suite à la catastrophe de Fukushima, le gouvernement japonais a décidé de prendre le taureau par les cornes. « La plupart des réacteurs nucléaires se trouvent le long de la côte. Il fallait rassurer la population », explique Andreas Thele, directeur du Centre d’études japonaises (CEJ) de l’ULiège. Avec la future abdication de l’empereur Akihito, prévue pour le 30 avril 2019, et l’organisation des JO de 2020, le pays du Soleil Levant s’apprête à « entrer dans une nouvelle ère ». Pour le spécialiste du Japon, la construction de ce mur est « aussi un signal lancé à la communauté internationale ».
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