Accueil Opinions Chroniques

«Quid N-VA»: 11 ans plus tard, toujours la même question...

Depuis son apparition sur la scène politique, la N-VA a montré trois visages différents. Il y a gros à parier que le parti de Bart De Wever retrouvera son identité communautaire pour tenter de convaincre l’électorat en 2019.

Article réservé aux abonnés
Chroniqueur Temps de lecture: 6 min

L’ancien Premier ministre Jean-Luc Dehaene répétait souvent qu’il était un homme politique « d’un autre siècle ». Cette considération s’avéra véridique quand l’ancien Premier ministre se rendit en août 2007 au palais royal pour aviser le roi en tant que ministre d’État. A cette époque, les négociations pour un gouvernement orange bleu à Val Duchesse avaient calé, et dans une atmosphère « de parfum de crise », le roi Albert II consultait ses ministres d’État pour permettre aux principaux négociateurs – Yves Leterme pour le cartel CD&V/N-VA et Didier Reynders pour le MR – de trouver un deuxième souffle. L’ancien Premier ministre – bien qu’il fût photographe amateur, mais manifestement d’un autre siècle – avait sous-estimé la puissance de la photographie digitale. Lors de son passage aux grilles du palais royal, Dehaene se fit photographier avec un document sur les genoux, dans lequel était notée la phrase «  Quid N-VA  ».

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

7 Commentaires

  • Posté par Deckers Björn, vendredi 21 décembre 2018, 13:29

    Il y a du vrai et du faux dans la trajectoire dessinée dans l'article, et il ne s'agit pas d'incirminer Ivan de Vadder mais bien la NVA qui croit pouvoir tout imposer comme si les francophones n'étaient pas à la table des négociations. C'est un tout petit peu plus compliqué que cela. D'une, la vision de Bruxelles est lunaire. Ce n'est pas notre faute si la NVA a oublier que depuis 1988, la Région Bruxelloise existe et n'a cessé de se renforcer à chaque réforme de l'Etat. De plus, et la sixième réforme de l'Etat l'a démontré, plus on veut avancer vers la dévolution des pouvoirs du fédéral aux entités fédérées, plus la logique d'entités géographiquement déterminées s'impose sauf dans les rêves éveillés du CD&V et de la NVA. Voilà pourquoi au final, il y aura surement en 2019 sinon en 2024 une septième réforme de l'Etat, et pourquoi celle-ci, ainsi que la sixième réforme de l'Etat confortera encore la primauté régionale sur les arguties communautaristes, et cela avec la NVA si elle décide de redescendre de son nuage, ou sans elle comme en 2011.

  • Posté par Poullet Albert, jeudi 20 décembre 2018, 14:00

    Bruxelles est une region a part entière et ne se laissera pas diviser !

  • Posté par Bricourt Noela, jeudi 20 décembre 2018, 13:48

    Aucune illusions à se faire. Les insultes et les injures à notre égard continueront comme par le passé et personne ne défendra qui que ce soit et surtout pas les francophones .Ce qui est certain, ce sont des augmentations importantes de nos impôts.

  • Posté par Dopchie Henri, jeudi 20 décembre 2018, 11:56

    Il faudra défendre les communes à facilités.

  • Posté par Bricourt Noela, jeudi 20 décembre 2018, 8:38

    Mais les francophones sont minoritaires et complètement démunis face à ce qui va se passer. En outre nous étions à peine représentés au fédéral. Bien entendu, nous sommes prévenus et nous attendons les coups qui vont nous tomber dessus irrémédiablement. Nous ne l'ignorons pas.

Plus de commentaires

Aussi en Chroniques

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs