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Jean-Marc Nollet: «La sortie de la N-VA du gouvernement permet enfin de sortir du nucléaire»

Le co-président d’Ecolo était l’invité de la RTBF jeudi matin.

Temps de lecture: 3 min

Le Roi poursuit jeudi ses consultations. Il recevra à 10h15 les co-présidents d’Ecolo, Zakia Khattabi et Jean-Marc Nollet. Ce dernier était l’invité de Matin Première. « C’est une bonne chose de tourner la page du gouvernement MR, N-VA » a-t-il déclaré.

Selon lui, la responsabilité de la crise gouvernementale n’incombe pas seulement à la N-VA, mais aussi, et surtout au MR. « Par rapport à ce qu’il s’est passé ces dernières semaines, il y a une responsabilité de la N-VA, c’est évident, sur le pacte de Marrakech, mais n’oublions pas la responsabilité historique : le choix du MR en 2014 qui renie sa parole et décide malgré tout d’aller dans une coalition kamikaze », estime-t-il.

Toutefois, Jean-Marc Nollet ne se veut pas véhément, et souhaite se tourner vers l’avenir. Selon lui, cette crise politique, et surtout la démission de la N-VA, est une opportunité : Ecolo va pouvoir relancer certains grands dossiers jusqu’alors à l’arrêt.

« Aujourd’hui, il faut préparer l’avenir. La Belgique est plus divisée que jamais au sortir de ces quatre années de gouvernement MR, N-VA. Il faut absolument redonner des perspectives. On ne peut pas tout faire en quatre mois, mais on peut éviter le pire. Certains projets dans les cartons du gouvernement étaient scandaleux d’un point de vue social, nous les bloquerons. Il y avait aussi des projets qui étaient bloqués au niveau du gouvernement à cause de la présence de la N-VA, et qui aujourd’hui peuvent avancer. Par exemple, le texte sur les ambitions climatiques, sera voté aujourd’hui en séance plénière, alors qu’il a été bloqué pendant des mois. »

>Crise gouvernementale : le roi reprendra ses consultations à 9 heures avec Meyrem Almaci (Groen)

«La situation a commencé à se clarifier: nous serons en affaires courantes, et dès que la page du gouvernement MR/N-VA est tournée, on peut avancer», a affirmé M. Nollet.

La baisse de la TVA sur l’électricité de 21% à 6% est l’une des mesures le plus souvent évoquées pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages.

Mais les Verts proposent de ne pas procéder par une baisse linéaire, qui avantagerait aussi les plus favorisés alors qu’ils «n’en ont pas besoin».

Ils préconisent de maintenir la TVA à 21% et de redistribuer l’équivalent du coût de la baisse pour l’Etat (évalué entre 500 et 600 millions) «à ceux qui souffrent le plus de la crise sociale et économique». Le mécanisme peut être discuté, entre ristourne via un chèque ou une cotisation fédérale adaptée.

Une deuxième priorité des Verts est la sortie du nucléaire. «La sortie de la N-VA du gouvernement permet aujourd’hui d’enfin sortir du nucléaire. Nous sommes disponibles pour travailler avec la ministre. Et même durant les vacances», a souligné Jean-Marc Nollet.

 

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26 Commentaires

  • Posté par Ancion Eric, jeudi 20 décembre 2018, 14:32

    Chers concitoyens A VOS VELOS il va falloir pédaler!

  • Posté par Bayens Remi, jeudi 20 décembre 2018, 12:59

    Se passer du Nucléaire en Belgique est la fin de notre prospérité qui a déjà largement entamée. Les arguments de Nollet ne tient pas la route et fait croire que d'autre sources d'énergie sont moins chères et sûres 'utopies'.C'est curieux de constater que les Pays-Bas décident de construire une nouvelle centrale nucléaire, sont-ils moins écolos ? Un avocaillon est devenu un expert en énergie qui est un domaine très pointu, a t'il fait des études d'ingenieur énergétique? Quand on annonce que le solaire a alimenté x ménages pendant le jour ou la semaine est une escroquerie intellectuelle, la même chose pour l'éolien. Nous devons subir les diktats de ces incompétents !

  • Posté par Bayens Remi, jeudi 20 décembre 2018, 13:01

    sorry pour les fautes d'orthographe mais l'indignation ne se contrôle pas.

  • Posté par Deckers Björn, jeudi 20 décembre 2018, 12:47

    Jean-Louis Brassiene, vous n'êtes pas très sérieux. 1. L'Allemagne d'Angela Merkel a choisi de sortir du nucléaire et je ne pense pas qu'on puisse dire d'Angela Merkel et de la CDU que sont des doux rêveurs utopiste. 2. Le gouvernement tripartite traditionnelle (chrétiens-socialistes-libéaux) avaient gagné des sièges aux légilsatives 2014 et même mieux, l'aile flamande CD&V-VLD-SP.A qui ne disposait pas d'une majorité dans le rôle linguistique NL en 2010 était majoritaire en 2014. Une majorité était possible sans la NVA en 2014. Le MR a donc bel et bien trahi sa promesse et cela en faisant une colère d'enfant gâté parce que Di Rupo n'avait pas choisi le MR comme partenaire aux régions! 3. Dès le 13 juin 2010 au soir, il paraît claire qu'il est alors inévitable de tenter des négociations PS - NVA et cela est très claire au PS comme à la NVA. 4. Ce n'est pas parce les critiques ont été émises en 2014 suite au comportement pour le moins discutables de Charles Michel et du MR qu'on ne peut les répéter en 2018, et cela d'autant moins quand les faits (la démission démagogique de la NVA) démontre la pertinence des critiques en question.

  • Posté par BRASSIENE Jean-Louis, jeudi 20 décembre 2018, 13:48

    1- L'Allemagne va effectivement abandonner le nucléaire, mais relance pour l'instant des centrales au charbon 2- Les socialistes flamands avaient jeté l'éponge de sorte que la NVA devenait incontournable. L'Open VLD et le CVP étaient partant. Groen et Écolo, n'avaient rien fait à ces élections. Côté francophone, il restait juste le MR. Le PS et le CDH partaient bras dessus, bras dessous à Namur en stoemelings. Une question à laquelle di Rupo et consorts n'ont jamais apporté de réponse (peut-être que vous l'avez?): comment former un gouvernement fédéral si le MR avait, lui aussi, tourné le dos comme les autres partis francophones?

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