Un premier sondage d’après crise donne la N-VA et le Vlaams Belang à plus de 40%
La N-VA est pointée à plus de 30% (30,2%) et le VB double son score de 2014 pour atteindre 12%.

Un sondage réalisé pour le journal « Het Nieuwsblad » et publié jeudi donne la N-VA et le VB à plus de 42% après la décision du parti nationaliste de droite de quitter le gouvernement Michel pour se lancer dans une campagne pré-électorale sur le thème de la migration.
Fait rare, ce sondage, réalisé du 13 au 17 décembre derniers, soit jusqu’à la veille de la décision du Premier ministre Charles Michel de proposer la démission au Roi d’un gouvernement devenu orphelin de la N-VA, fait état d’une progression du parti nationaliste et du parti d’extrême droite. La N-VA est pointée à plus de 30% (30,2%) et le VB double son score de 2014 pour atteindre 12%.
Selon ce sondage, la N-VA se rend quasiment incontournable. Elle est en outre créditée du plus gros potentiel de progression (40%). Si elle perd des voix au profit du Vlaams Belang, elle en gagne en revanche au détriment de l’Open VLD et du CD&V, qui font la soupe à la grimace.
Montée des Verts
Seul autre parti à la fête dans ce sondage, Groen talonne désormais le CD&V (15,7%) en tutoyant les 14%. Et les Verts flamands disposent, après la N-VA, du plus gros potentiel de progression (presque 30%). Enfin, le sondage confirme la déroute des socialistes flamands (SP.A), pointés une nouvelle fois en-dessous des 10% (9,7%).
Le sondage interrogeant les intentions des électeurs pour le scrutin fédéral a été réalisé auprès de 1.000 Belges de plus de 18 ans, avec une marge d’erreur de 3,2%. Sept pour cent des sondés disent vouloir voter blanc, ne pas voter ou émettre un vote non recevable.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir19 Commentaires
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Posté par Aerts Robert, vendredi 21 décembre 2018, 11:42
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Posté par BRASSIENE Jean-Louis, vendredi 21 décembre 2018, 7:03
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Posté par Capiaux Alain, jeudi 20 décembre 2018, 19:16
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Posté par Brasseur Michel, jeudi 20 décembre 2018, 21:44
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Posté par Van Obberghen Paul, jeudi 20 décembre 2018, 18:50
Plus de commentairesLe jour où un liégeois pourra voter pour un ostendais et vice versa, le jour où les élections seront nationales, peut-être que l'on verra plus clair des intentions de vote des belges. Pourquoi un Francken et un Jambon sont populaires chez certains wallons dans les sondages alors que personne en Wallonië ne peut voter pour eux? Cherchez la réponse et malheureusement les partis traditionnels s'y sont toujours opposés! et je ne me trouve pas dans une situation dramatique de faire partie des 60%, au contraire il faut avoir le courage de revoir certains points de la constitution!
En 2010, au début de la crise institutionnelle, la Belgique francophone se demandait ce que la NVA voulait alors que ce parti s'évertuait à dire dans toutes les langues qu'il visait la séparation et l'indépendance avec le confédéralisme en guise de régime de transition. Un an plus tard, la question revenait encore régulièrement et faisait les gros titres de la presse francophone. Singulièrement, aujourd'hui, le registre est quelque peu différent, mais le fond reste identique. L'incompréhension et la naïveté persiste. Certains esprits bien intentionnés réalisent des comptes d'apothicaire afin de démontrer - on ne sait pas trop par quelle alchimie - que la NVA n'est pas une fatalité, elle est contournable, etc. La faiblesse de la Belgique francophone se situe dans l'incapacité et l'absence de volonté des formations politiques de constituer un front commun face à la montée en puissance des nationalistes en Flandre. Insuffisant pour contrer les visions séparatistes du Nord, mais au moins ce serait un premier qui permettrait d'avancer avec une stratégie claire ce qui n'était pas le cas lors de l'élaboration d'une sixième réforme au cours de laquelle le francophone a perdu des plumes. Là, c'était la débandade, le chacun pour soi.
42/43% des suffrages donnera une majorité absolue au parlement flamand aux nationalistes donc si c'est le cas la N-VA sera incontournable aussi bien au parlement flamand, sans doute au parlement de la région bruxelloise et très certainement au fédéral. La signature du pacte de Marrakech va nous conduire vers le confédéralisme c'est cela que souhaitait Charles Michel?
A Bxl ça m étonnerait très fort!
Même à 42% les nationalistes ne sont toujours pas majoritaires. La campagne ne fait que commencer. Tout cela dépendra de la manière dont les partis flamands vont gérer cela. De ce côté-ci de la barrière linguistique, les partis ne pourront qu'être spectateurs de cela.