Bpost prévoit de recruter 900 collaborateurs supplémentaires pour les fêtes de fin d’année
La direction de bpost et les partenaires sociaux ont conclu une convention collective de travail (CCT) pour la période 2019-2020.

La direction de bpost et les partenaires sociaux ont conclu une convention collective de travail (CCT) pour la période 2019-2020, annonce l’entreprise publique jeudi soir dans un communiqué. Cette nouvelle convention a été conclue après plusieurs jours de grève en novembre dernier. Les syndicats dénonçaient notamment un manque d’effectifs et une pression du travail élevée.
« La convention collective de travail (CCT) renferme toute une série d’accords portant, entre autres, sur le renforcement de l’attractivité du métier de facteur par le biais d’une amélioration du statut financier, de jours de vacances supplémentaires et de perspectives claires quant à l’évolution du paquet salarial », peut-on lire dans le communiqué. « La demande d’une amélioration du pouvoir d’achat de tous les collaborateurs a également été rencontrée. »
20 millions d’euros
L’accord contient également des mesures concernant la charge de travail. « Des moyens supplémentaires sont mis en œuvre afin de répondre au pic de fin d’année et améliorer la situation dans les régions connaissant une pénurie de main-d’œuvre. L’accord prévoit de recruter 1.000 collaborateurs supplémentaires (dont 900 pour les fêtes de fin d’année). Des comités de concertation spécifiques seront également créés pour répondre à la question des tournées difficiles », indique la direction, qui confirme également le maintien de l’emploi au sein de l’entreprise.
Selon bpost, la CCT impactera la base de coûts de bpost à hauteur d’un montant estimé autour de 20 millions d’euros sur une base annuelle.
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Ah ! Que ce mot "collaborateur" fait chaud aux oreilles ! "Cum laborare", "travailler avec" dans un rapport de confiance, d'égalité, attaché avec conviction à la même tâche, au même projet, partageant les mêmes soucis ... et les mêmes retombées financières ! Voilà l'image que le "managment" contemporain veut donner des "mandailles" -"des petites mains"- qu'il va exploiter pendant quelques semaines, dans un travail de nuit ingrat, pour un salaire de misère. Elle est belle et subtile la langue française dans la bouche des capitaines d'industries cotées en bourse pour les plus grandes espérances de leurs actionnaires. Décidément, comme disait ma grand-mère : " Dans le cochon, tout est bon!"