Des élections à hauts risques reportées de sept jours au Congo
A trois jours de l’échéance prévue depuis deux ans, la Commission électorale congolaise a dû annoncer un report d’une semaine. En cause, notamment des problèmes techniques et d’acheminement du matériel. A Kinshasa, la tension est palpable.


Depuis des semaines, les avertissements se multipliaient, assurant que, sur le simple plan technique, la Céni ne serait pas prête pour la date, devenue fétiche, du 23 décembre 2018. Rien n’y faisait : récusant autant les observateurs européens que l’assistance technique de la Monusco, Kinshasa, par la voix du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Corneille Nangaa, pratiquait jusqu’à l’extrême l’optimisme de la volonté.
C’est finalement le pessimisme de l’intelligence, et surtout les impitoyables contraintes de la logistique, qui l’ont emporté : devant la presse, face à l’opinion nationale et internationale, Corneille Nangaa a dû annoncer que les élections censées désigner un successeur à Joseph Kabila (hors mandat depuis deux ans) devaient être reportées de sept jours et avaient donc été fixées au 30 décembre.

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