Shutdown: les démocrates accusent Trump de plonger les Etats-Unis «dans le chaos»

Le budget d’une partie des administrations américaines est suspendu depuis vendredi, faute d’accord entre républicains et démocrates sur le projet ardemment défendu par Donald Trump d’un mur à la frontière mexicaine.

US-PARTIAL-GOVERNMENT-SHUTDOWN-CONTINUES-AS-CONGRESS-AND-PRESIDE

Par la rédaction

Publié le 24/12/2018 à 21:09 Temps de lecture: 2 min

Les chefs démocrates du Congrès américain ont accusé lundi Donald Trump de plonger les Etats-Unis dans l’instabilité à cause de la paralysie d’une partie des administrations américaines, sur fond de tempête à la Bourse et juste après le limogeage choc de son ministre de la Défense.

«C’est la veille de Noël et le président Trump plonge le pays dans le chaos», ont accusé Nancy Pelosi, chef des démocrates à la Chambre des représentants, et Chuck Schumer, son homologue au Sénat.

«La Bourse plonge tandis que le président mène une guerre personnelle contre la Réserve fédérale, juste après avoir limogé son ministre de la Défense», écrivent-ils dans un communiqué commun.

Le budget de certaines administrations suspendu

Le budget d’une partie des administrations américaines est suspendu depuis vendredi minuit, faute d’accord entre républicains et démocrates sur le projet ardemment défendu par Donald Trump d’un mur à la frontière mexicaine, censé empêcher l’immigration clandestine.

Cette paralysie des financements, ou «shutdown», semble loin d’être résolue lundi tant les positions de chacun restaient éloignées. Les sénateurs doivent rentrer à Washington jeudi mais aucun vote sur une sortie de crise n’est pour l’instant prévu.

Les démocrates, avec Nancy Pelosi à leur tête, prendront le 3 janvier le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui laisse augurer de négociations encore plus compliquées si le «shutdown» est encore en place à cette date.

Des poubelles débordent

Devant la Maison Blanche, le sapin de Noël était fermé au public et des poubelles débordaient lundi à cause du «shutdown», les administrations américaines marquant leur troisième jour de paralysie partielle faute d’accord politique sur le financement du mur anti-immigration clandestine voulu par Donald Trump.

5 Commentaires

Posté par Deckers Björn, mardi 25 décembre 2018, 12:19

Donald Trump a fini par se couper de tous les éléments sérieux de son administration. Ne reste que des seconds couteaux tout à la fois apeurés par la brutalité vindicative du personnage et trop heureux d'occuper une place inespérée à la Maison-Blanche pour contester le patron ombrageux. Ici, il met en scène une fausse guerre avec les démocrates. En deux ans, il n'avait pas trouvé le premier dollar pour construire son mur de la honte et soudainement au moment où les midterms ont désigné une salutaire majorité de blocage, les démocrates devraient assurer sa folie qu'ils dénoncent depuis 2016. La manœuvre est grossière. Trump est le double et sinistre syndrome de l'époque dans lequel nous vivons. Au-delà de la focalisation tragique sur l'unique question migratoire, il incarne l'égotisme et la consommation pour la consommation portée au pinacle. Plus vite il sera envoyé dans les pages les moins glorieuses de l'histoire, plus vite le monde, au-delà des USA aura constaté la vanité et la vacuité de cette démarche et aura enfin trouvé une issue nouvelle. Mais ne nous moquons pas trop des Américains, nos compatriotes du Nord ne se comportent pas vraiment mieux en continuant à soutenir la NVA malgré l'irresponsabilité profonde manifestée par ce parti. La bête immonde 2.0 (le national-racisme doublé d'une soif inextinguible de consommation et cela en dépit des limites de notre planète) est en nos murs aussi.

Posté par delpierre bernard, mardi 25 décembre 2018, 11:15

Les leçons de l'histoire ne font pas partie de la mémoire de cet histrion qui s'acharne sur la construction d'un mur au lieu d'organiser les échanges avec le gouvernement du Mexique surtout que la main d'œuvre de ce pays est déjà fortement utilisée en catimini et aussi ouvertement par des entreprises US. Au lieu de quoi, il abandonne les kurdes à la vindicte assassine du dictateur turc qui masse ses troupes à la frontière syrienne et non sur la route menant aux derniers bastions de daesch soit a plus de 200km ...de cette frontière. Mais probablement qu'il compte lui vendre des missiles en lieu et place des missiles russes se prostituant encore un peu plus qu'avec mbs en Arabie saoudite....quelle honte pour les USA

Posté par Roosemont Charles, mardi 25 décembre 2018, 9:19

"Plus con que Trump, tu meurs".... Oui. Le plus désolant est que ce "malade" continue à être soutenu dans son parti,dans ses fiefs électoraux, bien trop soutenu par une minorité très active .Et en étant tellement con , il pourrait entraîner son pays et les nôtres dans un conflit plus sanglant que l'économique .

Posté par Vynckier Albert, mardi 25 décembre 2018, 8:43

comment un vote démocratique se termine par être la volonté d'un seul homme? fake news, paradoxe ou...

Posté par Stenuit Fernand, mardi 25 décembre 2018, 4:16

PLUS CON QUE TRUMP ? TU MEURS....

Posté par Deckers Björn, mardi 25 décembre 2018, 12:19

Donald Trump a fini par se couper de tous les éléments sérieux de son administration. Ne reste que des seconds couteaux tout à la fois apeurés par la brutalité vindicative du personnage et trop heureux d'occuper une place inespérée à la Maison-Blanche pour contester le patron ombrageux. Ici, il met en scène une fausse guerre avec les démocrates. En deux ans, il n'avait pas trouvé le premier dollar pour construire son mur de la honte et soudainement au moment où les midterms ont désigné une salutaire majorité de blocage, les démocrates devraient assurer sa folie qu'ils dénoncent depuis 2016. La manœuvre est grossière. Trump est le double et sinistre syndrome de l'époque dans lequel nous vivons. Au-delà de la focalisation tragique sur l'unique question migratoire, il incarne l'égotisme et la consommation pour la consommation portée au pinacle. Plus vite il sera envoyé dans les pages les moins glorieuses de l'histoire, plus vite le monde, au-delà des USA aura constaté la vanité et la vacuité de cette démarche et aura enfin trouvé une issue nouvelle. Mais ne nous moquons pas trop des Américains, nos compatriotes du Nord ne se comportent pas vraiment mieux en continuant à soutenir la NVA malgré l'irresponsabilité profonde manifestée par ce parti. La bête immonde 2.0 (le national-racisme doublé d'une soif inextinguible de consommation et cela en dépit des limites de notre planète) est en nos murs aussi.
Posté par delpierre bernard, mardi 25 décembre 2018, 11:15

Les leçons de l'histoire ne font pas partie de la mémoire de cet histrion qui s'acharne sur la construction d'un mur au lieu d'organiser les échanges avec le gouvernement du Mexique surtout que la main d'œuvre de ce pays est déjà fortement utilisée en catimini et aussi ouvertement par des entreprises US. Au lieu de quoi, il abandonne les kurdes à la vindicte assassine du dictateur turc qui masse ses troupes à la frontière syrienne et non sur la route menant aux derniers bastions de daesch soit a plus de 200km ...de cette frontière. Mais probablement qu'il compte lui vendre des missiles en lieu et place des missiles russes se prostituant encore un peu plus qu'avec mbs en Arabie saoudite....quelle honte pour les USA
Posté par Roosemont Charles, mardi 25 décembre 2018, 9:19

"Plus con que Trump, tu meurs".... Oui. Le plus désolant est que ce "malade" continue à être soutenu dans son parti,dans ses fiefs électoraux, bien trop soutenu par une minorité très active .Et en étant tellement con , il pourrait entraîner son pays et les nôtres dans un conflit plus sanglant que l'économique .
Posté par Vynckier Albert, mardi 25 décembre 2018, 8:43

comment un vote démocratique se termine par être la volonté d'un seul homme? fake news, paradoxe ou...
Posté par Stenuit Fernand, mardi 25 décembre 2018, 4:16

PLUS CON QUE TRUMP ? TU MEURS....