Sexisme au travail: comment les entreprises peuvent investir dans l’égalité

La déferlante #metoo n’a pas vraiment eu d’effet sur les entreprises. Un guide pratique les encourage à prendre conscience du sexisme et leur donne des outils pour l’affronter.

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Isabella Lenarduzzi est la fondatrice de Jump, entreprise sociale européenne qui a pour objectif l’égalité au travail. Selon elle, le sexisme représente un coût économique important pour les entreprises.

Journaliste au service Société

Par Elodie Blogie

Publié le 27/12/2018 à 06:00 Temps de lecture: 4 min

Plus d’un an après la déflagration de l’affaire Weinstein, et le déferlement de témoignages de femmes harcelées ou agressées sexuellement, sous le hashtag #metoo, le monde du travail a-t-il pris conscience de l’ampleur du problème ? Isabella Lenarduzzi, présidente de Jump, répond sans hésiter… par la négative. Contrairement à ce qu’elle observe en France, où plusieurs grandes entreprises ont entamé une réflexion sur ce thème et pris des mesures, en Belgique, l’effet #metoo dans les entreprises est faible, pour ne pas dire nul.

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3 Commentaires

Posté par Bricourt Noela, jeudi 27 décembre 2018, 10:34

Difficile de lutter contre les barrages des femmes qui souhaitent grimper dans la hiérarchie. Sauf à imposer des cotas, les femmes n'y parviennent pas.

Posté par Philippe Arnould, jeudi 27 décembre 2018, 10:22

La femme, cette faible victime qui doit être aidée en lui créant un cadre spécifique… Se rendent-ils compte que leurs solutions sont sexistes selon leurs propres standard ? "Les femmes constituent aujourd’hui 60 % des diplômés universitaires" Oui, en sciences sociales, en psychologie, en histoire de l'art, en lettres. Les entreprises ne cherchent pas ça.

Posté par Lahaye Olivier, jeudi 27 décembre 2018, 12:32

Les femmes sont aussi plus nombreuses en médecine.

Posté par Bricourt Noela, jeudi 27 décembre 2018, 10:34

Difficile de lutter contre les barrages des femmes qui souhaitent grimper dans la hiérarchie. Sauf à imposer des cotas, les femmes n'y parviennent pas.
Posté par Philippe Arnould, jeudi 27 décembre 2018, 10:22

La femme, cette faible victime qui doit être aidée en lui créant un cadre spécifique… Se rendent-ils compte que leurs solutions sont sexistes selon leurs propres standard ? "Les femmes constituent aujourd’hui 60 % des diplômés universitaires" Oui, en sciences sociales, en psychologie, en histoire de l'art, en lettres. Les entreprises ne cherchent pas ça.
Posté par Lahaye Olivier, jeudi 27 décembre 2018, 12:32

Les femmes sont aussi plus nombreuses en médecine.