Les mémoires malpolis de l’anticon
Né un 31 décembre, disparu en 2016, Siné dessinait comme on gueule sur une barricade.


Sorti tout seul comme un grand du ventre de sa mère, Maurice Sinet était, comme il l’écrit en tête de page de ses Mémoires posthumes, « le fils de son père mais pas du mari de sa mère ». Il a passé son premier réveillon à téter le sein plutôt que le biberon pour rester à jamais hilare et joufflu. De son père, il avait hérité une forte tête, de quoi fonder, à dix ans, dans la cour de récré, la première association contre la police des pensées. Sang rebelle, il passera sa vie à combattre l’Eglise, l’(in)justice, l’armée, le drapeau, les hymnes, les patrons, les politiques… à coups de crayons « bien chiés ».
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