Des syndicats et associations citoyennes réclament plus de justice fiscale
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés vendredi face au square du Bois, une ruelle privée de l’Avenue Louise à Bruxelles.

Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés vendredi à l’initiative du Réseau pour la Justice fiscale (RJF), du Financieel Actie Netwerk (FAN) et de plusieurs syndicats face au square du Bois, une ruelle privée de l’Avenue Louise à Bruxelles appartenant à de riches propriétaires, rebaptisée « square des milliardaires », pour réclamer plus de justice fiscale.
« Dès ce 4 janvier une partie des résidents en Belgique se sont déjà acquittés de leurs impôts 2019, là où la moyenne de leurs concitoyens ne le pourra avant la moitié de l’année », affirme le secrétaire général de la CNE, Felipe Van Keirsbilck. « Les multinationales présentes en Belgique paient en moyenne 10 % d’impôts sur leurs bénéfices. Celles qui utilisent les mécanismes légaux d’évasion fiscale au maximum ne reversent que 2 à 3 % », poursuit-il.
Des conséquences « doubles » pour les citoyens
« Les conséquences sont doubles pour les citoyens ordinaires : premièrement, nous payons plus d’impôts, deuxièmement ce manque à gagner affecte les services publics, qui dans une démocratie devraient être financés par tout le monde en fonction des moyens de chacun ».
D’après une étude de l’université d’Anvers, en Belgique, 1 % des ménages les plus riches détiendraient de 18 à 20 % des patrimoines, tandis que 80 % de la valeur des actions cotées en Bourse appartiendraient aux 10 % les plus fortunés.
« Les inégalités de revenus se creusent depuis 40 ans, mais le fossé est encore plus béant en ce qui concerne les patrimoines », ajoute encore Felipe Van Keirsbilck, selon qui le gouvernement Michel n’a fait que « renforcer ces inégalités ».
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Quant aux gouvernements successifs dont faisait partie le PS qui ont abaissé le taux marginal d'imposition de 73% à 50% afin de faire porter l'effort sur les classes moyennes ,ils n'ont du côté syndical jamais déclenché de mouvement de grève, seulement une petite réclamation.. Et maintenant pour revenir en arrière, bonne chance.
Certes, mais "leur coeur saigne"...