RD Congo: derrière la victoire de Tshisekedi, la crainte d'un arrangement politique
Le dauphin du président sortant, Joseph Kabila, n’arrive qu’en troisième position de l’élection présidentielle.


Alors que Martin Fayulu était donné vainqueur par la plupart des observateurs, la Céni (Commission électorale indépendante) a créé la surprise au milieu de la nuit en proclamant la victoire de Félix Tshisekedi Tshilombo, avec 38 % des voix. Ce résultat demeure provisoire certes, car des recours demeurent possibles, mais il met fin à une longue attente et il scelle la fin d’une époque, celle de Joseph Kabila, dont le dauphin, Emmanuel Shadary Ramazani, n’a engrangé que 23 % des voix, arrivant en troisième position, derrière Martin Fayulu, crédité de 34 % des voix.
Ce dernier, généralement donné gagnant et qui avait attiré des foules considérables lors de ses meetings de campagne, n’a pas accepté sa défaite, dénonçant le « putsch électoral » et le passage en force…
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Je suis bien d'accord avec Guy Lambert Rappelons que la première décision du vainqueur est d'organiser des funérailles nationale pour son père Je pense que bien d'autres défit seraient utiles pour le peuple congolais
La vérité des urnes á l´epreuve des contraintes politiques? La victoire de Felix est aussi une sorte de "moindre mal" quand l´objectif est de faire partir Kabila. C´est le sens du message subtil du Cardinal Monsegwo qui cite Matthieu chap 9 verset 7. Comment introduire le vin nouveau de la démocratie dans les vielles outres de la dictature?
Et voilà, comme je l'écrivais il y a un peu plus d'un mois, on sait maintenant pourquoi Tshisekedi a renié sa parole en n'acceptant pas que le résultat du vote qui avait nommé Fayulu candidat de l'opposition (auquel il avait participé et dont il avait accepté le principe et les règles). Les Congolais vont se farcir un fils à papa, un parvenu, n'ayant aucune expérience politique, un élément dont l'intelligence n'est pas la première qualité, un renieur de parole. Bref, bonjour les dégâts.