Cesare Battisti, une double vie en cavale
Longtemps, Cesare Battisti a pu compter sur la mansuétude de responsables politiques de gauche. Mais le vent a tourné à l’extrême droite : tant en Italie, son pays d’origine, qu’au Brésil, où il s’était enfui, on voulait sa peau. C’est fait : arrêté en Bolivie, il va être extradé vers l’Italie dans les prochaines heures.


Il a passé 40 ans à fuir la justice, une cavale entrecoupée de séjours en prison mais aussi de pauses plus paisibles qui lui ont permis de devenir un écrivain respecté par ses pairs. La vie de Cesare Battisiti qui vient, à 64 ans, d’être arrêté en Bolivie, lui a souvent servi de matière pour ses romans. Au point de créer un personnage double.
Pour la justice italienne, cet homme né en 1954 au sud de Rome dans une famille catholique et communiste a commencé comme petit délinquant. C’est en prison, après un cambriolage, qu’il rencontre Arrigo Cavallina, un activiste d’ultra-gauche. En 1978, Battisti a 23 ans et, après un braquage raté, il débarque, en cavale déjà, à Milan. Cavallina, sorti de prison, demande à de jeunes camarades de l’aider. Militants anti-prison, ils organisent de petits hold-up pour se financer. Battisti, qui a déjà de l’expérience, les rejoint.

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