Santé mentale: une réforme quasi sans résultats
Le constat est sans appel : la réforme n’a aucun impact sur la qualité des soins reçus, sur l’intégration sociale ou sur le taux d’hospitalisation des patients.
Faire en sorte que les patients passent moins de temps dans un lit d’hôpital et davantage dans leur milieu de vie : c’est le but de la réforme qui, tant pour des objectifs humains qu’économiques (la durée d’hospitalisation moyenne en psychiatrie s’élève à 55 jours en Belgique, contre 18 jours en Italie ou 27 en Allemagne), modifie depuis 2010 le paysage institutionnel des soins de santé mentale en Belgique.
Entre 2011 et 2015, un long travail d’évaluation de cette réforme dite « 107 » (du nom de l’arrêté royal qui permet de la financer), commandité par le SPF Santé publique, a été mené par un groupe de chercheurs de plusieurs universités du pays. La dernière de leurs publications, publiée en décembre 2018, porte sur l’efficacité de la réforme.
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