En Grèce, les politiques et les citoyens se divisent sur le référendum
Le 5 juillet les Grecs devront voter sur la proposition d’accord des créanciers. Les citoyens sont aussi divisés que les politiques sur la question.
V ous conduisez tout droit le pays à la drachme, le costume européen ne sied pas à Syriza » s’emporte le député conservateur (Nouvelle Démocratie) Kiriakos Mitsotakis. Les créanciers « ne nous demandaient pas de faire des compromis mais de renoncer à notre dignité politique », répond le premier ministre Alexis Tsipras.
La Vouli, le parlement grec, en a certes vu d’autres mais la session du samedi 27 juin fut particulièrement musclée et chaotique. Pendant près de 12 heures, députés de la majorité (parti de la gauche radicale Syriza) et de l’opposition se sont affrontés sur la question du référendum annoncé la veille par Alexis Tsipras.
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