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Asile: le défi du parrainage

Un projet, mené par les communautés religieuses, a permis de faire venir en Belgique 150 Syriens réfugiés au Liban et en Turquie. Sans que l’Etat ne dépense un centime. Loué pour sa plus-value en matière d’intégration, le système de parrainage privé suscite un intérêt croissant.

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Journaliste au service Enquêtes Temps de lecture: 7 min

Yared et Olfad sont restés en Syrie aussi longtemps qu’ils ont pu. À Homs d’abord, puis Al-Qaryatayn et Fairuzah, à mesure que la guerre les chassait d’un endroit à l’autre. Et puis en 2017, ils ont passé la frontière.

Au Liban aussi le couple bouge,« tous les deux mois ». Yared, qui conduisait des engins dans une usine de phosphate à Homs, enchaîne les petits boulots au noir – les Syriens n’ont pas droit à un permis de travail – qu’il égrène aujourd’hui amusé : mécanicien, chauffeur, concierge, ouvrier, peintre… Des conditions de vie « très difficiles », « un cauchemar, à tout point de vue  », raconte l’homme de 39 ans. C’est par le biais du prêtre de leur village d’origine que le couple chrétien entend parler du programme de Sant Egidio. Cette communauté catholique a créé un ambitieux projet de couloirs humanitaires pour envoyer les personnes en Italie, en France et en Belgique. Ils s’inscrivent.

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