Procès Nemmouche: «Je vis comme une maman à qui on a coupé les ailes», raconte la mère d’Alexandre
La cour d'assises entend ce vendredi plusieurs personnes qui se sont constituées partie civile contre Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer, dans le cadre du procès de l'attentat du Musée juif de Belgique.

« Alexandre était un garçon très charmant, gentil et travailleur. Il était un passionné d’histoire et de musique », a déclaré la mère d’Alexandre Strens, vendredi matin devant la cour d’assises de Bruxelles. Celle-ci s’est constituée partie civile contre Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer, accusés de l’attentat commis au Musée juif de Belgique commis le 24 mai 2014.
« Alexandre voyageait beaucoup aussi. À l’école, c’était un très bon élève. Son seul souci c’était d’étudier. J’ai voulu donner à mes enfants une bonne éducation », a poursuivi la mère du jeune employé du Musée juif de Belgique, victime de la fusillade qui a eu lieu le 24 mai 2014. Ce dernier était âgé de 26 ans.
« À l’école, il avait fait un travail sur les horreurs d’Auschwitz. Il était ensuite allé avec sa classe visiter le camp d’Auschwitz. Il voulait que jamais plus une histoire comme ça ne se passe », a dit cette mère de huit enfants, dont Alexandre était l’avant-dernier.
« Aujourd’hui, je suis comme une maman à qui on a coupé ses ailes. Je parle à Alexandre tout le temps. Il était très proche de moi. Il me téléphonait tous les jours », a-t-elle encore confié.
Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer, deux Français de 33 et 30 ans, sont accusés d’être auteur et co-auteur de l’attentat perpétré au Musée juif de Belgique à Bruxelles le 24 mai 2014.
Quatre personnes étaient décédées : Emmanuel et Miriam Riva, un couple de touristes israéliens, Alexandre Strens, un employé du musée, et Dominique Sabrier, une bénévole du musée.
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