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Salut public

Le mouvement des gilets jaunes n’a aucune fin. Jean-Luc Mélenchon a pris le pouvoir en France. La Belgique croule sous les demandes d’asile des Français. La chronique d’Alain Berenboom.

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Chroniqueur Temps de lecture: 3 min

Le coup d’Etat s’est produit au soixante-neuvième acte des gilets jaunes. Depuis le début des manifestations, quelques-uns étaient morts de vieillesse, d’autres d’une maladie du foie, pardon du froid. Mais il restait assez de braillards vaillants pour bloquer à nouveau Paris et quelques villes de province. Une fois de trop. Prétexte pour Jean-Luc Mélenchon de prendre le pouvoir. Il faut dire que ce samedi-là, un commando avait réussi à entrer dans la maison de la radio, un autre à TF1 et, à la suite d’un relâchement de la sécurité, la lassitude aidant, à s’emparer de l’Elysée. Macron s’était défilé dans le paquet de linges, sauvant sa tête.

Profitant des cris de victoire des manifestants, Mélenchon proclamait aussitôt la création d’un Comité de Salut public (il connaît ses classiques) et prenait les commandes dans l’intérêt général, à titre provisoire, entouré de deux pro-consuls, Marine Le Pen et Patrick Balkany. En attendant d’improbables élections une fois le calme revenu.

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