Des peines de 6 mois à 5 ans requises lundi dans le dossier des agents pénitentiaires de la prison de Forest
Une peine d’un an est requise à l’encontre de la directrice.
Des peines de 6 mois à 5 ans ont été requises lundi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, dans le dossier des agents pénitentiaires de la prison de Forest. Dans cette affaire, 22 gardiens doivent répondre de traitements inhumains et dégradants commis à l’égard de détenus en 2014 et 2015. La directrice de l’établissement est également prévenue, pour négligence coupable, pour avoir envoyé à l’isolement un détenu atteint de troubles psychiques.
La substitute du procureur du Roi a plaidé, quelles que soient les peines retenues, pour une interdiction des droits civiques infligée aux prévenus. Pour les peines inférieures à 6 mois, l’arrêt du travail en milieu pénitentiaire n’est pas requis.
Les peines requises vont de 6 mois, pour l’agent Marc P., surnommé «Hitler» par les détenus, à 5 ans. Elles varient selon la mise en lumière du degré d’implication de chacun des prévenus.
Les peines les plus lourdes qui ont été requises, de 5 ans, visent 3 agents pénitentiaires: Jean-Yves H., Johann D. et Joëlle G. Deux autres, Laurence C. et Dany P., se voient menacés d’une peine de 4 ans.
Une peine d’un an est requise à l’encontre de la directrice.
La substitute du procureur du Roi n’est pas opposée à une suspension du prononcé pour deux agents pénitentiaires, à savoir Mohamed A. et Zakaria S., qui avaient alerté les médecins quant à l’état du détenu atteint de troubles psychiques.
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