Le CDH a annoncé ce lundi vers midi que cinq candidats brigueront finalement la succession de Benoît Lutgen à la présidence du parti.
Maxime Prévot, la figure connue
Maxime Prévot est bourgmestre de Namur depuis 2012 et député Wallon. Lors des dernières élections communales, Maxime Prévot a séduit quelque 700 électeurs de moins qu’en 2012. Le candidat se dit régionaliste. « Un régionalisme serein et pas offensif », nous confiait-il lors d’une interview.
M. Prévot ne considère pas que les jeux sont faits. « Ce serait très présomptueux de ma part. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ». Toutefois, lors de son départ, Benoît Lutgen avait cité le nom du Namurois.
François-Xavier Blanpain, le militant humaniste
Juriste de formation, François-Xavier Blanpain est actuellement consultant en communication après avoir été conseiller politique au Parlement fédéral et au siège du parti à la rue des Deux Eglises à Bruxelles. Le militant se décrit comme « un simple membre du CDH, mais avec un parcours de plusieurs années auprès de Joëlle Milquet et Benoît Lutgen ».
► Le militant humaniste François-Xavier Blanpain se porte candidat à la présidence du CDH
Son projet pour la formation humaniste repose sur trois piliers : un recentrage du projet politique donnant la priorité à la qualité de vie, l’amplification des efforts déployés en matière de communication et une nouvelle organisation du mouvement politique.
Arthur Defoin, le doyen
Originaire de Oupeye en région liégeoise, cet ancien officier de la Défense de 70 ans avait lancé, en 2006, le parti républicain de Belgique, rapporte la RTBF. Un faux parti, qui voulait mettre un terme à la monarchie en Belgique. L’annonce du départ de Benoît Lutgen et ce qui ressemblait à un adoubement de Maxime Prévot l’ont poussé à se présenter. «Je n’ai rien contre Maxime Prévot mais dans ce parti il y a des statuts et des élections. Je suis retraité et je peux être disponible à plein temps pour mener le paquebot».
Jan Lippens, l’Anversois
Déjà candidat contre Joëlle Milquet et Benoît Lutgen en 2009 et 2014, l’Anversois retente sa chance une troisième fois. Lors de sa candidature en 2009, il expliquait vouloir montrer « qu’il existe encore des Belges néerlandophones ». A l’époque, il disait craindre une guerre civile.
Bashiru Lawal, l’inconnu
Bashiru Lawal a quant à lui présidé la section CDH de Seraing et a déjà été candidat aux élections régionales et communales. Il a à cœur de mettre en avant la particularité de son parti dans le paysage politique belge. « Nous devons éradiquer cette idée d’un CDH cinquième roue du carrosse. J’aimerais bien que l’on fasse appel au CDH pour son projet et non parce qu’il faut un parti pour faire une majorité ». Et d’ajouter : « Il faut que les gens sachent qui nous sommes, quels sont nos projets et que nous sommes une alternative à l’heure où montent les extrêmes. C’est vrai, je ne suis pas une personnalité connue mais je suis là pour dire qu’à la base du parti, les militants ne dorment pas, qu’ils ont des idées ».
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