Le blues des directeurs des écoles maternelles et primaires
Les 800 directeurs du fondamental libre viennent de mettre le point final à leur cahier de revendications à l’intention du prochain gouvernement. Ils veulent un peu plus d’argent mais, surtout, des moyens techniques, administratifs et pédagogiques calqués sur ceux du secondaire.


Jeudi dernier, 23 heures, Marilyne, directrice d’une école primaire du Namurois, termine une série de courriers annonçant, comme souvent, des changements dans l’équipe pédagogique pour la semaine à venir. Elle ne sait d’ailleurs pas de quoi seront faites les suivantes : la pénurie d’instituteurs s’aggravant de mois en mois, les directeurs s’arrachent les cheveux pour maintenir leurs équipes à flot tandis que les candidats vont au plus offrant (en termes d’horaires et de proximité)…
Vendredi matin, au sud de la Wallonie, Philippe, directeur d’une autre école, est devant les grilles bien avant le lever du soleil. Il a neigé cette nuit-là. En l’absence de personnel d’entretien, c’est lui qui empoigne la pelle à neige pour dégager un chemin entre l’entrée de la cour et la porte donnant vers les classes…

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Pourquoi les directeurs n'obtiennent pas l'aide demandée ? le coût ...? Ce coût paraît peut-être "dérisoire" par rapport au futur coût de la formation des profs de 3 à 4 ans et du barème 401 (>301) ......
Encore des revendications du réseau dit "libre" pourtant privilégié A quand le revision du pacte scolaire ?
Et cela recommence !! Jamais content et pourtant ils sont tout simplement des gens normaux et pas vraiment exceptionnels ! Petites études
Toujours la même question: pourquoi le réseau libre veut-il absolument rester indépendant alors qu'il est, lui aussi, désargenté?