Les directions aussi attendent de la considération
L’éditorial d’Eric Burgraff.


Un pilote… Vingt casquettes… La fonction de directeur est à l’école fondamentale ce que Rémy Bricka fut dans les années 70-80 à la variété française : un homme-orchestre, capable de jouer d’une demi-douzaine d’instruments en même temps. Et d’en maîtriser bien d’autres. La preuve par l’agenda d’une directrice lundi matin : signer un contrat avec une nouvelle enseignante, recevoir un couple de parents dépassés, répondre aux sollicitations de l’Afsca, gérer un dossier accident de travail, briefer le plombier de service, préparer une réunion de concertation, encoder des commandes de repas… La journée est encore longue et la suite est à l’avenant… Dans le cas présent, l’appellation d’homme (ou de femme) orchestre n’est en rien galvaudée. Pas sûr par contre que la profession engendre encore tant de vocations.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce n'est pas en méprisant les acteurs de terrain ( les directeurs , les enseignants ..) que l'on réussira le "Pacte d'excellence " . Comment les politiques peuvent-ils négliger à ce point ce qui est la base même de l'enseignement , à savoir l'école primaire ,dénommée à juste titre le " fondamental " ? Effarant , il n'y a pas d'autre mot .