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Grève du 13 février: les sujets sensibles qui mènent les syndicats à la rue

Les négociations sur l’Accord interprofessionnel (AIP) sont interrompues. Les syndicats n’acceptent pas une marge de croissance des salaires de 0,8 %. Une grève nationale est annoncée le 13 février.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 5 min

Le 13 février sera une journée de grève générale. Le premier round de négociations sur l’Accord interprofessionnel 2019-2020 s’est soldé par cette annonce en forme d’uppercut. Le coup est parti du coin syndical, lassé par les directs encaissés depuis l’entame des négociations, voici deux semaines. En effet, plusieurs points sur lesquels le front commun espérait engranger des acquis, ont été rejetés par les employeurs, lesquels ont, selon leurs interlocuteurs, avancé une demande tout autant irrecevable. Bref, le blocage est complet. Et porte sur plusieurs sujets sensibles.

1 La marge salariale : le cœur du problème Avant les négociations, la CSC et la FGTB l’avait clamé haut et fort : sur la base de leurs calculs, les représentants des travailleurs étaient en mesure de revendiquer une augmentation des salaires de 1,4, voire 1,5 % pour les deux années à venir.

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2 Commentaires

  • Posté par Byloos Dominique, mercredi 23 janvier 2019, 7:38

    Quand les patrons vont ils comprendre qu'il est urgent de faire quelque chose pour le pouvoir d'achat des travailleurs ? Ils ont vraiment été gâté par le gouvernement pendant 4 ans et ne veulent rien céder. Dans quelques semaines, on apprendra que les entreprises ont fait un bénéfice record. les actionnaires seront contents et les travailleurs n'auront que leurs yeux pour pleurer.

  • Posté par Brasseur Michel, mardi 22 janvier 2019, 20:49

    J'adore quand les patrons font les innocents ! Et mentent comme ils respirent !! Les négociations n ont pas encore commencé ?? Mais ils ont déjà rejeté la révision de la loi de 1996 qui brident les salaires par rapport aux salaires des voisins.

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