Michel Legrand: plus de 200 musiques pour le cinéma et la télé, trois Oscars mais aucun César!

Au cinéma, il fut le partenaire indispensable de Jacques Demy mais composa pour tous les genres, en France comme à Hollywood, créant des musiques qui étaient souvent comme un personnage invisible des films.

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Journaliste au service Culture

Par Fabienne Bradfer

Publié le 26/01/2019 à 13:47 Temps de lecture: 6 min

L’Académie des césars doit s’en mordre les doigts. Michel Legrand, auteur prodigieux des inoubliables bandes originales des Parapluies de Cherbourg, des Demoiselles de Rochefort, films références de la comédie musicale à la française, ou de la mélodie « The windmills of your mind » (Les moulins de mon cœur), n’a jamais été honoré par ses pairs en France.

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3 Commentaires

Posté par Christian Radoux, samedi 26 janvier 2019, 21:59

Ah, j'oubliais. Il y a dans cet excellent article de Jean-Claude Vantroyen une énorme faute de frappe qu'il ne faut sûrement pas lui imputer et encore moins, si j'ose dire, à Michel Legrand : Jean-Sébastien Bach est mort, quasi aveugle, en 1750 à l'âge de 65 ans... et non de 92 ans.

Posté par Christian Radoux, samedi 26 janvier 2019, 18:25

1971. Je sors du cinéma. On vient d'y jouer "Les mariés de l'an II". Véritable caméléon musical, Michel Legrand a écrit pour ce film de superbes mélodies, magnifiquement orchestrées et comme vraiment nées au siècle des Lumières. Et pas seulement décoratives, mais totalement intégrées à l'intrigue, aux personnages, à leur sentiments, aux paysages. Pendant des mois, je cherche en vain (c'est difficile à l'époque) à m'en procurer le "33 tours". Je l'ai toujours et c'est avec émotion que je le réécoute aujourdhui. Comme le grand Georges Delerue, Michel Legrand a été pour moi une source intarissable de joie.

Posté par Van Obberghen Paul, samedi 26 janvier 2019, 15:56

Pour moi, la musique de Michel Legrand restera toujours dans ma tête avec "The Windmills of your Heart" pour "L'affaire Thomas Crown" avec Steve McQueen et Faye Dunaway. Véritablement étonnant, voire même scandaleux, qu'il n'ait jamais été honoré en France pour son oeuvre. Au revoir Monsieur.

Posté par Christian Radoux, samedi 26 janvier 2019, 21:59

Ah, j'oubliais. Il y a dans cet excellent article de Jean-Claude Vantroyen une énorme faute de frappe qu'il ne faut sûrement pas lui imputer et encore moins, si j'ose dire, à Michel Legrand : Jean-Sébastien Bach est mort, quasi aveugle, en 1750 à l'âge de 65 ans... et non de 92 ans.
Posté par Christian Radoux, samedi 26 janvier 2019, 18:25

1971. Je sors du cinéma. On vient d'y jouer "Les mariés de l'an II". Véritable caméléon musical, Michel Legrand a écrit pour ce film de superbes mélodies, magnifiquement orchestrées et comme vraiment nées au siècle des Lumières. Et pas seulement décoratives, mais totalement intégrées à l'intrigue, aux personnages, à leur sentiments, aux paysages. Pendant des mois, je cherche en vain (c'est difficile à l'époque) à m'en procurer le "33 tours". Je l'ai toujours et c'est avec émotion que je le réécoute aujourdhui. Comme le grand Georges Delerue, Michel Legrand a été pour moi une source intarissable de joie.
Posté par Van Obberghen Paul, samedi 26 janvier 2019, 15:56

Pour moi, la musique de Michel Legrand restera toujours dans ma tête avec "The Windmills of your Heart" pour "L'affaire Thomas Crown" avec Steve McQueen et Faye Dunaway. Véritablement étonnant, voire même scandaleux, qu'il n'ait jamais été honoré en France pour son oeuvre. Au revoir Monsieur.