Il y a quinze ans dans le journal «Le Soir» : «Elian est rentré à Cuba en héros»
Fin d'une saga qui aura un peu rapproché Washington et La Havane. Le petit garçon n'est plus un enjeu. Mais une vedette...


Il y eut des embrassades, des larmes et même un arc-en-ciel: le retour au pays du petit Elian Gonzalez s'est déroulé dans l'émotion, malgré la brièveté d'une céremonie dont le grand absent fut le président Fidel Castro. La saga du petit naufragé, parti clandestinement dans une embarcation de fortune il y a sept mois et revenu en jet privé, s'est achevé mercredi sur le tarmac mouillé de pluie de l'aéroport de La Havane.
L'enfant de six ans, qui a fait couler tant d'encre et imprimer tant de pellicule, qui a suscité tant de passions et exacerbé de vieilles haines, est sorti timidement le premier de l'avion, gentiment poussé par son père, avant de disparaître dans une forêt de bras. La cérémonie d'accueil n'a duré que quelques minutes, le temps de l'hymne national cubain et des piaillements de joie de centaines d'écoliers agitant des drapeaux et criant «Elian, Elian».

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