Comment les communes mènent la lutte contre les logements insalubres
A Andenne, plus de 500 dossiers ont été ouverts en 10 ans, touchant 5 % de la totalité du parc immobilier. A Liège, le tribunal tranche ; à Tournai, le bourgmestre en fait un cheval de bataille.

Voici près de dix ans que la Ville d’Andenne a mis en place un plan de bataille pour lutter contre les logements insalubres. Une « absolue nécessité », selon le bourgmestre Claude Eerdekens (PS), qui note que régulièrement le sujet s’invite dans l’actualité de sinistre manière : « Il y a quelques mois, la ville de Marseille connaissait un drame terrible qui mettait en lumière le rôle prépondérant que les pouvoirs publics devraient jouer dans la lutte contre l’habitat indigne. » En dix ans, Andenne a ouvert plus de 500 nouveaux dossiers. La démarche concerne donc, à ce jour, près de 5 % de la totalité des logements implantés sur le territoire communal, qui en compte environ 11.000. « Aussi, il n’y a pas de discrimination : nous traitons le secteur public comme le secteur privé, il n’y a pas de raison qu’une société de logement social échappe à la règle », assène Claude Eerdekens. Les communes qui font une chasse aussi systématique sont rares en Wallonie.

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