Des mesures dans les transports pour lutter contre le harcèlement sexuel
Moins de recoins dans les stations, des vitres dépolies dans les bus, plus d’agents… Des dispositions pratiques ont été prises. Des associations ont fait leurs recommandations au parlement bruxellois, qui devrait adopter une résolution contre ce phénomène.

Lorsqu’elles prennent les transports en commun bruxellois, les femmes réalisent des trajets plus longs et plus complexes que les hommes. Elles sont plus nombreuses aussi (53 %). Elles sont davantage concernées par les questions de civisme et de propreté. Et elles se sentent moins en sécurité. Leur sentiment de sécurité est d’ailleurs 30 à 40 % inférieur à celui des hommes. Un chiffre qui chute encore en soirée. C’est qu’un tiers des cas de harcèlement surviennent dans les transports en commun, observe Géraldine Van der Stichele, de la Stib.
Hier, en commission Infrastructures au parlement bruxellois, on a longtemps, des heures durant, parlé de ces femmes. Et des harceleurs. De la manière d’aider les unes et de dénoncer les autres, de rendre visible le phénomène. Des mesures prises par la Stib et De Lijn pour diminuer ce sentiment d’insécurité et la probabilité que cela arrive, et pour permettre une réaction rapide en cas de harcèlement.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
dans notre étude "Femmes et transports en commun : des parcours de combattantes ?" nous développons des constats et proposons nos revendications http://www.femmesprevoyantes.be/wp-content/uploads/2018/12/Etude2018-Transports-en-commun.pdf