La Commission européenne rejette la fusion Alstom-Siemens, le projet est enterré
L’Europe considère ce mariage néfaste pour la concurrence sur le marché ferroviaire de l’Union européenne.

La Commission européenne a interdit mercredi le projet de fusion entre le français Alstom et l’allemand Siemens, estimant ce mariage néfaste pour la concurrence sur le marché ferroviaire de l’Union, selon un communiqué publié mercredi.
Cette décision de la Commission européenne était largement attendue, le ministre français des Finances Bruno le Maire, très critique de ce veto, ayant confirmé dès mercredi matin ce que tout le monde supputait.
Le rejet par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens est une décision «complètement à côté de la plaque», a estimé mercredi la secrétaire d’Etat française à l’Economie Agnès Pannier-Runacher, qui juge nécessaire de faire évoluer les règles concurrentielles en Europe.
Dans la foulée, Alstom a annoncé qu’il enterrait le projet de fusion avec Siemens.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir11 Commentaires
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Posté par Philippe Arnould, mercredi 6 février 2019, 14:50
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Posté par Léon GILLAIN, mercredi 6 février 2019, 14:40
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Posté par Lambert Guy, mercredi 6 février 2019, 12:18
Plus de commentairesUne fois de plus, Mme Maduro-Vestager mène sa croisade idéologique anti-multinationales… Avec ce genre d'hurluberlu, il ne faut pas s'étonner que les GAFA ne soient pas européens… Que les Français outrepassent ce Véto. L'UE n'a pas le droit de couler l'économie de ses membres.
une raison de plus pour "fusiller" l'Europe des traités actuels ce 26 mai prochain !
Les libéraux et mondialistes pris à leur propre piège. Après avoir mis en place un système favorisant les multinationales et l'émergence de groupes aux chiffres d'affaires hallucinants, ils se rendent compte qu'ils sont dans une voie sans issue: soit interdire certaines fusions comme celle-ci mais alors les Chinois resteront sans concurrence de même taille et donc non concurrentiels, soit accepter mais alors favoriser l'émergence de monopoles européens. On nous a fait croire que le futur et l'idéal, c'était la concurrence alors que ces mêmes sociétés qui nous la vendait cette concurrence font tout aujourd'hui pour l'annihiler.