«La Chine est ambivalente, sans doute délibérément»
« S’il n’est pas question de reprocher aux Chinois leur désir de puissance, on doit contester leur désir de domination », explique Sophie Boisseau, chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri).


L a Chine e(s)t le monde » : le titre de l’essai que publie Sophie Boisseau du Rocher, chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri), est ambigu. Volontairement. Côté pile (lisez : la Chine et le monde), la Chine se présente certes comme la future première puissance mondiale, mais avant tout comme un acteur décidé à jouer le jeu du multilatéralisme. Côté face (la Chine est le monde), Pékin se pense intimement comme légataire de l’« Empire du Milieu » – et il n’est pas sans intérêt de comprendre que « milieu », dans ce cas, ne fait pas référence à une place occupée entre d’autres nations rivales et (théoriquement) égales, mais à tout ce qui se trouve entre le ciel et la terre. « S’il n’est pas question de reprocher aux Chinois leur désir de puissance, on doit contester leur désir de domination », explique Sophie Boisseau du Rocher dans l’entretien qu’elle a accordé au Soir.

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