Grève nationale: «Reprenez les discussions, sinon les confédéralistes en profiteront», demande Kris Peeters
Les négociations sur les salaires sont au point mort, une grève générale a lieu mercredi. Le ministre (CD&V) de l’Emploi lance « un appel » aux syndicats et au patronat : « Après le jour de grève, revenez à la table, il faut trouver une solution au niveau fédéral, les confédéralistes sont en embuscade »


C’est grève générale ce mercredi 13 janvier : les organisations syndicales, en front commun (FGTB, CSC, CGSLB) appellent à débrayer dans le privé et dans le public. En cause, notamment : le blocage dans les négociations entre partenaires sociaux pour ce qui concerne la marge d’augmentation salariale. Le Conseil central de l’économie, se basant sur la loi de 1996 encadrant la formation des salaires en Belgique, fixe à 0,8 % maximum la marge d’augmentation pour les deux prochaines années. Inacceptable pour les syndicats, tandis que le patronat y voit une garantie pour le maintien de notre compétitivité par rapport aux pays voisins, entre autres les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.
Ministre de l’Emploi et vice-Premier du gouvernement Michel en affaires courantes, Kris Peeters (CD&V) s’adresse aux syndicats et au patronat, il les implore de rouvrir les discussions, et agite le danger du confédéralisme en cas d’échec…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Ancion Eric, lundi 11 février 2019, 19:41
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Posté par Lambert Guy, lundi 11 février 2019, 19:20
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Posté par Brasseur Michel, lundi 11 février 2019, 12:57
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Posté par delpierre bernard, mardi 12 février 2019, 17:30
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Posté par Petitjean Marie-rose, lundi 11 février 2019, 9:55
Plus de commentairesEt vous allez nous faire croire que le confédéralisme vous perturbe. Effectivement l'état CVP vous rapportait plus......
Ce monsieur Peeters a un certain culot: il invoque aujourd'hui la loi de 1996 pour mettre en garde les syndicats sur le fait que cela pourrait remettre l'indexation automatique des salaires en question alors que c'est lui-même avec son gouvernement qui n'a pas respecter cette même loi de 1996 lorsqu'il a décidé de faire un saut d'index. Je ne comprends d'ailleurs pas que le journaliste, à savoir Mr Coppi, ne lui fasse pas remarquer ce double langage.
L'ex patron de l'UNIZO a parlé! Quand l'analyse des chiffres de la productivité en Belgique montre que la marge de négociation est de 1.8% et que les patrons, en fins négociateurs à n'en pas douter, disent "c'est max 0.8% et pas un dixième de pourcent de plus", il faut MONTRER aux patrons et au gouvernement que ce n'est pas acceptable pour une population qui s'appauvrit de jour en jour. C'est ce qui est en train de se passer. Renforçons les piquets, partout et en nombre! Des jeunes aux magistrats, en passant par les gilets jaunes, les syndicalistes, les pensionnés et les chômeurs!
Vous oubliez d'ajouter:1/ que la Belgique est le seul pays européen où existe l'indexation des salaires et des allocations sociales et que dès lors la marge est nécessairement plus limitée que chez les voisins; 2/ hors marge de 0,8% , les entreprises peuvent utiliser la CCT 90 et octroyer (moyennant le respect d' obligations diverses discutées avec le personnel ou ses représentants) des avantages nets d'impôts pouvant aller jusqu'à 2940 eur par travailleur et cela en dehors de la limitation discutée paritairement au niveau fédéral....Bien entendu, seules les entreprises bénéficiaires peuvent se le permettre en tout ou en partie selon le respect des conditions sous -jacentes mais il s'agit là d'un avantage conséquent pour les salariés et qui rencontre un grand succès ....
Nouvelle version des histoires de grand méchant loup.