Les conquérants du nouveau monde
Bienvenue dans le monde 2.0 ? Pas si sûr, selon notre chroniqueur, qui épingle les aléas du soi-disant progrès…


On nous répète sans cesse que nous sommes passés dans le « nouveau monde ». Adieu, l’ancien. Tout va changer. Cette semaine, un incident illustre la différence entre les deux mondes. Dans l’ancien monde, lorsque vous confiiez vos économies à une banque, elle vous payait des intérêts. Maintenant, c’est vous qui payez pour récupérer votre argent.
Dans l’ancien monde, votre femme préparait la viande de mammouth que vous aviez ramenée à la caverne. Dans le nouveau, vous partagez avec votre copine les graines que vous avez récoltées dans votre jardin.
Barack Obama, voilà, paraît-il, un personnage de l’ancien monde. Le nouveau, c’est Donald Trump. Vous saisissez comment le nouveau monde a permis à l’humanité de faire un grand pas vers la civilisation et de s’éloigner de la barbarie ?

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Bien vu. Je rajouterais "dans l'ancien monde, les enfants étaient insouciants et les adultes avaient de l'espoir. Dans le nouveau monde, les enfants craignent pour le monde dans 10 ans et les adultes ferment les yeux lâchement en se disant qu'ils ne seront plus là pour subir les conséquences de leur inconséquence, leur cupidité et leur bêtise."
Excellent, dans le nouveau monde, certains académiques se réjouissent des gilets jaunes... Autant essayer d'en rire, jaune bien sûr.
Dans l'ancien monde, on écrivait une déclaration universelle des droits de l'homme, dans le nouveau monde, on ne parle plus que de pouvoir d'achat. Il y en a qui se frottent les mains...
Ce n'est pas tant que certains puissent y trouver profit, c'est d'abord et surtout de constater que les premiers bénéficiaires de la démocratie ne se sentent en réalité pas concernés par leur propre liberté. Panem et circenses.