Mort d’Emiliano Sala: le sommet de l’indécence
Alors qu’un jeune homme de 28 ans a perdu la vie, deux clubs s’étripent sur des indemnités de transfert. Le symbole du décalage le plus cynique de l’histoire récente du football.


Indécence. Nom féminin. Caractère de ce qui choque par son côté inopportun, ostentatoire, déplacé.
On a sans doute, sans même y prendre garde dans un monde du football où la seule règle est qu’il n’y en a plus, atteint le sommet de l’indécence à l’occasion de la mort dramatique d’Emiliano Sala. L’attaquant italo-argentin de 28 ans, disparu dans l’accident de l’avion qui l’emmenait de Nantes à Cardiff, et incinéré en Argentine ce week-end après des funérailles quasi nationales, devient en effet à nos yeux le symbole du décalage le plus cynique de l’histoire récente du football.
Décalage ? Expliquons-nous.
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Parler d’ « indécense », c’est inventer l’eau chaude : nous vivons dans une sté marchande où tout se paie et tout se vend, hélas...
Ce qui est indécent ce sont les sommes réclamées pour ce type de transactions
SI le transfert était acté avant le décès du joueur, alors Cardiff doit payer Si Cardiff n'a pas pris la précaution de s'assurer contre ce genre d'événement (éventuellement plus largement que pour le joueur Sala), c'est que les dirigeants de ce club sont imprévoyants. Ceci dit, Cardiff (ou l'assureur) pourrait se retourner contre l'organisateur du voyage, s'il y a faute de ce dernier.
Sala est mort. Qu'il repose en paix. Mais si j'étais son agent ou celui qui a réglé le transfert, je ne dormirais pas tranquille. Quand on a plusieurs millions d'euros dans les airs, on s'arrange pour que le voyage se passe bien...
Sala est mort. Qu'il repose en paix. Mais si j'étais son ageant ou celui qui a réglé le transfert, je ne dormirais pas tranquille. Quand on a plusieurs millions d'euros dans les airs, on s'arrange pour que le voyage se passe bien...