Liège: l’immobilier augmente mais reste plus bas que la moyenne belge

C’est en Wallonie que le marché immobilier s’est le mieux porté, en 2018, avec une hausse moyenne des transactions de 5,5 % (+0,1 % en Flandre, -2,4 % à Bruxelles). Et en Wallonie, la province de Liège (+6,1 %) vient avant le Hainaut (5,8 %) et le Luxembourg (2,2 %) mais après Namur (9 %). Cette dynamique ne cache pas le grand écart qui subsiste, en moyenne toujours, entre le prix de vente d’une maison en province de Liège (181.852 euros, 7.000 euros de plus qu’en 2017) et le reste de la Belgique (en moyenne 251.584). Seul le Hainaut est en dessous (153.890 euros) alors que Namur (192.783), le Luxembourg (193.779) sont plus hauts. Anvers, en moyenne plus de 100.000 euros au-dessus (293.227), sans parler du Brabant flamand (320.355), du Brabant wallon (323.304) et de Bruxelles (452.721). [scald=26140096:sdl_editor_representation] Globalement, sur l’ensemble de la province, « les communes situées le long des axes autoroutiers restent des valeurs sûres », explique Simon Gérard, notaire dans l’arrondissement de Huy. Tandis que, « la mobilité, la proximité des lignes de bus, la possibilité pour les enfants de se rendre en bus à l’école » sont des atouts de plus en plus mis en avant, ajoute Renaud Chavin, notaire de l’arrondissement de Verviers. Les maisons Selon le baromètre annuel des notaires, le marché liégeois, globalement, s’avère donc dynamique et encore très raisonnable. Il y a des affaires à réaliser dans toutes les gammes de prix. Au sein de la province, les variations du prix des maisons entre arrondissements restent, en effet, importantes : Liège (172.878 euros) et sa zone urbaine s’avérant moins coûteuses que Verviers (190.860), Huy (192.499) et Waremme (205.411). Près de 30.000 euros de différence entre les moyennes à Liège et à Waremme. Sans surprise, les communes les mieux cotées restent : Aubel, Chaudfontaine, Faimes, Herve, Jalhay, Neupré, Nandrin, Sprimont, Verlaine et Waimes (voir notre carte interactive, ci-dessous), proches des axes routiers. Sur l’ensemble des 84 communes de la province, les moyennes varient de 127.636 (Burg-Reuland) ou Seraing (128.659) à 266.763 (Neupré) ou Sprimont (259.298). Pour mieux cerner la réalité, le baromètre des notaires présente aussi le prix médian (la moitié des ventes ont été enregistrées à prix moindre, l’autre moitié à un prix supérieur alors que le prix moyen fait la moyenne de tous les prix, les plus hauts comme les plus bas, qui reflètent moins la somme moyenne déboursée). Ce qui met le prix médian de 10.000 à près de 20.000 euros plus bas que le prix moyen : l’arrondissement de Liège reste le plus bas (155.000), avant Verviers (175.000), Huy (180.000) et Waremme (195.000). [scald=26140097:sdl_editor_representation] En ce qui concerne la ville de Liège, c’est à Bressoux, quartier plutôt populaire, qu’on constate les hausses les plus importantes (+11 %) mais largement influencées par quelques grosses ventes. « Les quartiers Louvrex ou Cointe restent les mieux cotés mais on assiste aussi à retour du centre-ville. Des quartiers qui retrouvent un attrait commercial comme Souverain Pont mais qui ne se marquent pas encore en termes immobiliers » analyse Adeline Huge (arrondissement de Liège). Les appartements Avec un prix moyen de 167.140 euros, la province de Liège se situe à nouveau sous les moyennes nationales (220.095) et régionales (Flandre 224.331, Wallonie 174.410 et Bruxelles 240.250). Les différences entre arrondissements y sont serrées : de Huy (152.030 euros de moyenne) à Liège (le plus cher de la province, à 169.761 euros), en passant par Waremme (165.452) et Verviers (161.711). Au plan communal, Chaudfontaine (277.000), Esneux (264.400) et Visé (258.040) sont un cran plus cher que les autres. Dison est la commune la moins chère, en moyenne toujours, pour acheter un appartement. On notera qu’à Flémalle, Grâce-Hollogne et Seraing, le coût moyen d’un appartement est plus élevé que celui d’une maison, ce qui marque en théorie l’émergence de projets d’appartements neufs qu’il est parfois malaisé à situer en réalité. Les terrains et les garages En Wallonie, seule la vente des terrains à bâtir n’a augmenté qu’en province de Liège (+3,3 %), pour des terrains d’environ 1.100 m2 « mais la taille est de moins en point marquante, les gens ont un budget et la taille du terrain s’y adapte de plus en plus. D’autant qu’un jardin d’au-delà de 200 ou 300 m2 est perçu comme une contrainte à entretenir » ajoute Pierre Govers (arrondissement de Liège). On note une augmentation également dans les achats/ventes de garages (+13,3 %) qui restent un bon investissement d’entrée de gamme. [scald=26140098:sdl_editor_representation]

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