Alain Destexhe, le De Wever du pauvre
L’éditorial de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef.


Y a-t-il une place pour un parti de droite franchement affirmé au sud du pays ? La question est longtemps restée rhétorique. La réponse fut testée sporadiquement de l’intérieur du parti libéral notamment par Jean Gol mais l’essai fut remisé au vestiaire pour (re)faire la place belle au libéralisme social. De l’extérieur, les tentatives du Parti populaire de Modrikamen se sont réduites à un mouvement porté par un petit groupe d’individus qui a rapidement filé vers l’extrême droite. Où s’était déjà enterré le dissident libéral Roger Nols.
Mais depuis la montée en puissance de la N-VA en Flandre, la question s’est faite beaucoup plus concrète. Certains se sont soudain dit que leurs rêves pourraient devenir réalité : il devait bien y avoir aussi des Wallons et des Bruxellois tentés par un parti avec des propositions tranchées sur les sujets identitaires et sécuritaires, économiques et sociaux.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Savez vous encore pour qui voter en mai prochain? J'aimerais que vous m'éclairiez car moi je ne sais plus. Ils sont tous occupés à préparer les élections et n'ont aucun projet pour le futur. Ils forment déjà de nouvelles alliances avec l'un et l'autre alors que la population n' a encore rien décidé!