Nous roulons encore le nez dans le guidon. A contresens.
Malgré des signaux d’avertissement qui nous arrivent parfois longtemps à l’avance, nous avons tendance à rester passifs face à des enjeux collectifs. En cause : notre propension à la facilité et à l’irresponsabilité.


Des dizaines de milliers de citoyens, des jeunes enfin, ont prouvé ces dernières semaines qu’ils avaient pris la mesure des urgences particulières qui nous accablent. Le changement climat et la dégradation de l’environnement sont des « urgences particulières », parce que contrairement aux autres crises, elles ne sont pas des étincelles de l’actualité, mais des feux qui couvent sourdement sous la tourbe et permettent, dès lors, tous les dénis et toutes les esquives.
Sans surprise, la réaction des « responsables » reste largement inadéquate et décalée. Sur la défensive. « Court-termisme », diront les esprits chagrins. Le monde politique, corseté dans ses échéances électorales, a généralement du mal à penser à long terme. Comme le monde boursier qui peine à regarder au-delà des bilans trimestriels des sociétés cotées. Comme les médias qui fonctionnent très souvent à l’immédiateté.

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