Dialogue de sourds
Il y a une incompréhension fondamentale entre le langage de l’Eglise et celui de nos sociétés. Analyse.
L’interview du cardinal de Kesel a quelque chose d’un dialogue de sourds. D’une profonde incompréhension réciproque. Comme si l’Eglise et la société – occidentale, certainement, sécularisée, sans doute, mais que – ne parlaient pas le même langage, vivaient dans des mondes (des temps ?) différents, avec des systèmes de valeurs et de pensées distincts.
La semaine passée, Jozef De Kesel représentait la Belgique au sommet sur la protection des mineurs au Vatican. Notre pays figurait sans conteste du côté des quelques nations à travers le monde où l’Eglise a eu à assumer ses responsabilités. Le cardinal le répète souvent : ce travail a été possible uniquement grâce au Parlement belge. In fine, le système d’indemnisation des victimes mis en place par l’Eglise belge et l’Etat est certainement l’un des plus aboutis au monde. L’archevêque de Malines-Bruxelles y fait référence, s’opposant de la sorte aux épiscopats africains et asiatiques, plus rétifs à aborder ces questions de front.

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