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Greta Thunberg sur le climat: «Nous sommes face à la plus grande crise existentielle de l’humanité»

La militante suédoise de 16 ans partage ses frustrations quant à la minimisation du problème.

Temps de lecture: 2 min

N ous sommes face à la plus grande crise existentielle que l’humanité ait connu et pourtant on continue à la nier », a déclaré la jeune activiste suédoise Greta Thunberg à Stockholm devant une foule déchaînée.

Grève mondiale pour le climat: plus de 123 pays mobilisés suite à l’appel de Greta Thunberg

Environ 10.000 étudiants, selon elle, se sont réunis vendredi pour manifester à l’occasion de cette journée mondiale de grève pour le climat.

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Les générations précédentes responsables

L’adolescente de 16 ans estime que la crise climatique est la responsabilité des générations précédentes. « Nous n’avons pas contribué à cet état de fait. Nous sommes nés dedans et devrons passer toute notre existence à le subir », affirme-t-elle. « C’est pourquoi nous manifestons. Et que nous allons continuer à le faire  ».

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La jeune fille avoue ses frustrations quant à la minimisation du problème, dans une interview accordée à la chaîne publique SVT. «  En principe, tout doit changer : la façon dont nous réagissons à cette crise, notre mode de vie et la manière dont fonctionne notre économie. Nous devons aborder le sujet comme une crise. Actuellement, le climat est considéré comme important, entre autres choses. Nous devons nous défaire de cette attitude ».

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23 Commentaires

  • Posté par winkler ulrich, vendredi 15 mars 2019, 18:29

    Elle a raison !

  • Posté par vander straeten jean-pierre, vendredi 15 mars 2019, 17:59

    difficile d'aller à contre-courant d'une "mobilisation planétaire", et pourtant il y a de la démagogie dans l'air ("la plus grande crise existentielle de l'humanité") comme s'il n'y avait pas eu d'autres crises qui ont menacé (et menacent encore...) les fondements de notre espace démocratique, notre existence immédiate même, l'anti-sémitisme, les relents liberticides, la haine de l'autre, l'homophobie renaissante. Tout cela (mais on ne manifeste pas à 45.000 dans les rues belges) me semble bien plus grave dans les mois qui viennent qu'un degré de plus dans 20 ans. Ma crainte est de voir les jeunes, en particulier, passer à côté du combat essentiel, le plus urgent, pour leur propre survie heureuse à court terme

  • Posté par Philippe Pasman, vendredi 15 mars 2019, 18:55

    Vous avez raison. Elle oublie ou ignore que la bombe atomique existe toujours de plus en plus puissante et de plus en plus de pays la possedent.Les budgets militaires des plus grandes puissances n’arretent pas d’augmenter et de plus en plus de fous ont le doigt sur le bouton. Avant les jeunes etaient dans la rue pour la paix aujourd’hui pour le climat? Comme disait Einstein apres la 3e guerre mondiale il n’y aura plus grand monde pour la 4eme

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