Georges Ugeux sonne l’alarme: «Les banques centrales ont poussé les États à se surendetter»
L’économiste Georges Ugeux dénonce le fourvoiement des banques centrales et la hausse de l’endettement public – une bulle sur le point d’éclater.


C’est un cri d’alarme que lance Georges Ugeux dans La descente aux enfers de la finance, qui vient de sortir chez Odile Jacob. Ancien vice-président de la Bourse de New York, ce banquier d’affaires basé à New York, et d’origine belge, pointe le « surendettement public » qu’ont permis les banques centrales et qui annonce la prochaine crise financière.
Dix ans après la crise financière, diriez-vous que le monde a définitivement tourné la page ? Ou bien que la prochaine crise nous attend au tournant ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Il y a quand même quelqu'un à qui la dette profite, non ? Et y a-t-il un moyen de supprimer ce profit ?
Euuuh… Ce sont plutôt les Etats qui ont poussé les banques centrales à maintenir les taux bas pour ne pas payer le crédit. Faut arrêter de dire que ces les gentils Etats et les méchantes banques… Pour s'endetter, il faut un créancier et un débiteur. Rien n'oblige le débiteur à emprunter. Sauf s'il est incapable de maîtriser ses dépenses… Le problème de la dette vient d'une logique structurelle à l'augmentation de la dépense. Il ne se passe pas un jour où ne trouve pas un nouveau poste de dépense. Augmenter les recettes ou vendre des actifs ne sera qu'une solution temporaire. Quand un glandu dépense tout à la fin du mois, atteint le fond de son découvert, si demain il gagne 2x plus d'argent, il terminera quand même ses mois de la même façon.
C'est un peu facile l'ami. Vous ne retenez qu'une partie des commentaires de Georges Ugeux. Pourtant un ménage qui s'endette ne pêche pas que par la dépense mais par le fait de dépenser plus qu'il ne gagne et donc on parle aussi des ressources. Or justement, Georges Ugeux vient aussi expliquer en quoi les Etats européens doivent arrêter la course au moindre financement. La concurrence fiscale effrénée entre Etats européens va tous nous renvoyer à une condition explosive. C'est en fin de compte heureux de lire que même dans les sphère de la finance, on finisse par se rendre compte que cette politique ne peut continuer, entendre parler de taxer les plus-values, augmenter les taux marginaux de l'IPP, et harmoniser l'ISOC européen. Georges Ugeux fait aussi remarquer, à juste titre que la dépense militaire est absurde. Ne plus faire la guerre (et c'est évidemment heureux et la première condition de la prospérité partagée ce ne sont pas les Syriens qui diront le contraire) et continuer à surarmer les pays est une absurdité difficilement qualifiable. En revanche, je n'adhérerais pas complètement à un autre proposition de Georges Ugeux, la vente des actifs. Je ne souhaite pas pour mon pays le sort de la Grèce dont les plus beaux joyaux sont aux mains du privé (et qui plus est des actifs stratégiques aux mains de la Chine). Il faut définir ce qui doit rester dans la sphère stratégique de l'Etat et ce qui peut être privatisé et ne pas privatiser à l'aveugle pour juste combler (le plus souvent temporairement de toutes façons un trou budgétaire).
Et aussi endettement privé: sociétés fragiles qui ont pu se financer à bon compte alors que leur rating ne l'autorisait pas. certains ont tiré aussi le signal d'alarme. En cas de remontée des taux, il y aura aussi es dégâts de ce côté-là ;o( Mais bon Mario a déjà répété que la BCE avait une bonne boîte à outil ;o) On l'espère ...