Royaume-Uni: le DUP, pièce manquante du Brexit

Faute d’accord avant le sommet européen les 21 et 22 mars, le Brexit risque d’être retardé de plusieurs mois. Opposé à un troisième vote, le président de la Chambre des Communes John Bercow contrarie les plans de Theresa May qui tentait de convaincre le Parti démocratique unioniste (DUP) de se rallier à sa cause.

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Par Audrey Parmentier

Publié le 19/03/2019 à 17:17 Temps de lecture: 3 min

Depuis Belfast,

Nouveau coup de théâtre à Westminster. Lundi, le président de la Chambre des communes John Bercow a déclaré que le gouvernement britannique ne pouvait pas soumettre son accord à un troisième vote sur un texte identique. Cette annonce surgit alors que Theresa May négociait depuis plusieurs jours avec le parti unioniste nord-irlandais (DUP). Partisan d’un Brexit dur, le DUP s’était une nouvelle fois opposé à l’accord négocié par Theresa May, le 12 mars dernier.

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2 Commentaires

Posté par M. BEAUMONT ALAIN , mardi 19 mars 2019, 18:55

Est ce donc si compliqué que ça pour les Britanniques de sortir en deux étapes. Tout d’abord sortir de l’Union Européenne à la date prévue et ensuite dans une deuxième phase sortir de l’union douanière après un nouveau référendum ou lorsque le parlement britannique le décidera après avoir négocié un nouvel accord commercial avec l’UE.

Posté par Lievyns Philippe, jeudi 21 mars 2019, 3:51

En effet, c'est compliqué, dans la mesure que le référendum populaire était surtout ressenti comme une opposition à l'invasion de migrants et le rétablissement des frontières "physiques". Cependant, il fallait ratisser plus large en pensant aux conséquences. Ce qui se dessine ici, sont ces conséquences que personne ne veut assumer.

Posté par M. BEAUMONT ALAIN , mardi 19 mars 2019, 18:55

Est ce donc si compliqué que ça pour les Britanniques de sortir en deux étapes. Tout d’abord sortir de l’Union Européenne à la date prévue et ensuite dans une deuxième phase sortir de l’union douanière après un nouveau référendum ou lorsque le parlement britannique le décidera après avoir négocié un nouvel accord commercial avec l’UE.
Posté par Lievyns Philippe, jeudi 21 mars 2019, 3:51

En effet, c'est compliqué, dans la mesure que le référendum populaire était surtout ressenti comme une opposition à l'invasion de migrants et le rétablissement des frontières "physiques". Cependant, il fallait ratisser plus large en pensant aux conséquences. Ce qui se dessine ici, sont ces conséquences que personne ne veut assumer.