Comment les attentats du 22 mars ont changé la justice
Depuis les attentats du 22 mars 2016, les dossiers liés au terrorisme font l’objet de conditions beaucoup plus strictes. Libérations impossibles, mesures d’isolement, surenchère dans les poursuites : état des lieux par deux avocats.

Le 12 septembre 2016 à Bruxelles, Hafida, 23 ans, Normande d’origine algérienne, était arrêtée pour participation présumée aux activités d’un groupe terroriste. C’est le père de ses enfants, qu’elle venait de quitter, qui l’avait dénoncée ; l’enquête avait montré qu’elle avait reçu un coup de fil d’une radicalisée recherchée. Elle avait aussi eu l’intention de partir pour l’Algérie, et on avait pensé qu’il aurait pu s’agir d’une étape avant la Syrie. Malgré ses dénégations énergiques, pendant deux mois, la Normande est restée en régime de haute sécurité : pas de promenade, si ce n’est seule dans un patio de 2 m2 entre 6 h 30 et 7 h du matin, et aucun contact avec l’extérieur.

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