Une école multilingue à Bruxelles: une évidence dans une ville cosmopolite?
Les deux recteurs lancent un appel aux politiques. Pour eux, c’est une évidence dans une société ouverte, une ville cosmopolite. Et un bienfait attesté par la recherche académique.

C’est une école où l’on apprend, en français, le sens, l’art, le poids d’une langue. Les maths et les sciences en anglais. La géographie et l’histoire en néerlandais. C’est l’école multilingue que les recteurs de l’ULB et de la VUB veulent créer. Des mois qu’ils mûrissent, avec leurs experts, ce projet… A la veille du scrutin, Yvon Englert et Caroline Pauwels, bousculant les lois et la Constitution, lancent un appel aux politiques : « Faisons-le, on est prêts ! »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
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Posté par Boumal Michel, mardi 2 avril 2019, 10:04
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Posté par Leotard Marc, mardi 26 mars 2019, 15:52
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Posté par M. BEAUMONT ALAIN , mardi 26 mars 2019, 19:17
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Posté par Bayens Remi, mardi 26 mars 2019, 18:15
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Posté par Philippe Christian, mardi 26 mars 2019, 13:10
Plus de commentairesOui, même pour la généralisation de ce type d'école. Mais commençons par une école primaire, comme le font les Ecoles européennes. Sinon, les élèves manqueront de la maîtrise élémentaires des langues nécessaire pour aborder les matières d'apprentissages de la première secondaire. Par ailleurs, est-ce faisable? Oui, pour autant que l'on crée deux écoles multilingues primaires, puis deux secondaires : l'une subventionnée par la Vlaamse Gemeenschap, l'autre par la FWB. Aux politiques de prendre leur responsabilité face aux besoins réels de nos sociétés internationalisées.
J’approuve l’idee, mais elle est irréalisable. Mais cela implique de revenir sur le fédéralisme communautaire ! Pourquoi ? 1° parce que la direction, l’administration de l’ecole Devront bien répondre à une autorité, faire approuver ses programmes, être financée, respecter des décrets : lesquels ? La Région bxl ou la Cocof n’ont pas cette compétence, et si on la leur donne, elles ne sont pas prêtes en termes de textes légaux. Et je vous promets une foire d’empoigne quand il faudra, pour les rédiger, choisir de s’aligner sur les règles flamandes ou wallonnes ! 2° parce que la vie scolaire ne se résume pas aux cours. Quelle langue parleront les surveillants ou préfets aux élèves ? Quelle langue au réfectoire ? Devant quelle institutions et dans quelle langue les recours ? Les réunions de parents ? Etc. 3° parce que les employés et professeurs dépendent aussi de règles différentes selon la Communauté. Régionaliser demande une Nème réforme de l’Etat ! C’est actuellement très difficile d’engager un prof de l’autre communauté. 4° Quid de l’homologation des diplômes ? De la reconnaissance par les universités ? Seule solution : relever d’un pouvoir, F ou N, et changer les décrets pour autoriser (et homologuer) ce type de programme. Donc dépendre de la bonne volonté des Wallons ou des Flamands... qui ne feront jamais ce cadeau à Bruxelles.
Et comment procède l’Ecole Européenne? ...Elle pourrait servir d’exemple.
Voilà où on estt avec ce fatras institutionnel .
Magnifique, excellente, inimaginable, inattendue et ô merveilleuse initiative !!! Ik teken met twee handen and believe me... watch out for this Belgium! Congrats Caroline & Yvon! More of this PLEASE!!!