Theresa May met en garde contre un Brexit sans accord: «Les conséquences seront lourdes»

Les députés britanniques ont recalé vendredi pour la troisième fois l’accord de retrait de l’UE de la Première ministre Theresa May, laissant un Royaume-Uni en crise face à deux options : un Brexit sans accord le 12 avril ou un long report du divorce.

À lire aussi Après le 3e rejet du traité de retrait, où va le Brexit?

Ce vote est un cinglant désaveu pour la Première ministre conservatrice, qui a mis sa démission dans la balance pour tenter de le faire adopter.

► Fais bancaires, transports, médicaments… : les conséquences d’un Brexit sans accord pour les consommateurs

Le « no deal », l’option par défaut

«  Les conséquences de la décision de la Chambre seront lourdes », a reconnu la dirigeante, en soulignant que l’option «  par défaut » était désormais un Brexit sans accord (« no deal ») le 12 avril, synonyme de retour des formalités douanières et redouté par les milieux économiques.

À lire aussi John Bercow, Speaker of the House: «Mon travail est sérieux mais un peu d’humour ne fait pas de tort»

À moins qu’elle ne se résigne à demander un nouveau report, de plus longue durée, mais qui l’obligerait à organiser des élections européennes fin mai.

► Brexit dur : la Belgique est prête pour le scénario du pire, dit Charles Michel