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Philippe Lamberts (Ecolo): «S’il n’y a pas d’accord sur le Brexit, ça sera le boxon»

Le député européen Philippe Lamberts est revenu sur la nouvelle défaite de Theresa May lundi.

Temps de lecture: 2 min

Invité sur LN24, le député européen Philippe Lamberts (Ecolo) est revenu sur la nouvelle défaite de Theresa May lundi : « En donnant sans arrêt des chicons à son enfant, à la fin on espère qu’il aimera les chicons. C’est la stratégie de la première ministre britannique avec le Brexit, mais jusqu’à maintenant cela ne fonctionne pas ».

Selon le député, un Brexit sans accord sera synonyme de « boxon ». Par exemple, chaque camion devra être contrôlé entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, ce qui allongera considérablement les files vers Zebbruges et Calais, argumente Philippe Lamberts. « Le seul moyen de s’en sortir, c’est un nouveau référendum », affirme-t-il.

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Après avoir rejeté trois fois déjà l’accord de Mme May, et avoir voté la semaine dernière contre huit propositions parlementaires pour tenter de sortir de l’impasse, les élus ont rejeté les nouvelles options qui leur étaient présentées ce lundi. Ces options proposaient premièrement un « Common market 2.0 », deuxièmement la création d’une union douanière entre le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit, troisièmement l’organisation d’un référendum sur l’accord sur le Brexit qui sera validé par les députés et enfin l’annulation du Brexit si le Royaume-Uni n’obtient pas un long report de la sortie de l’UE de la part du Conseil européen la semaine prochaine.

Un Brexit sans accord devient « chaque jour plus probable », selon Michel Barnier

 

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4 Commentaires

  • Posté par Nica Petre, mardi 2 avril 2019, 11:54

    Et avant l'Europe comment nous faisions : j'ose espèrer qu'il y avait des douanes et qu'elle controllait bien les camions UK. C'est la même rengaine que pas de budget et pas de sous. Depuis des décenies la productivité de travailleurs belges augmente mais les patrons, l'Etat et autes pensions/ sécu n'ont pas assez de sous. Si le ministère de finances et l'AFSCA par exemple feraient bien leur travail d'investigation et de contrôle il y aurait déjà plus d'argent dans les caisses et beaucoup moins de fraude à l'impôt et dans les restaurants et de manière plus large dans l'industrie agro alimentaire. De l'argent il y a beaucoup plus qu'avant mais est reparti de plus en plus inéquitablement et la suédoise n'a presque rien fait pour réequilibrer cela.

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