François Ozon au «Soir»: «La pédophilie est un crime, le silence n’est pas possible»
Abordant la pédophilie dans l’Eglise, François Ozon interroge magistralement notre société. Grand Prix du jury au Festival de Berlin, « Grâce à Dieu » est un film puissant, grave, bouleversant.

Sans doute l’un des meilleurs cinéastes français contemporains, François Ozon est à l’aise avec tous les genres comme l’attestent ses films depuis vingt ans. Pour son dix-huitième long-métrage, il a choisi de traiter de la pédophilie dans l’Eglise. Un sujet grave au cœur de l’actualité.
S’inspirant de l’affaire Preynat qui a mené le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, devant la justice (le 7 mars dernier, il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation des abus sexuels commis dans son diocèse), le cinéaste français signe un film engagé qui raconte la naissance de La parole libérée, association fondée par des victimes du père lyonnais.
Quel est votre rapport à la religion ?

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Pourquoi la justice n'intervient-elle pas? Il ne s'agit pas de se mêler des affaires de l'Eglise, mais de défendre des personnes en danger. Si ce n'est pas le cas, pourquoi les pédophiles laïques sont-ils en prison (je ne citerai pas de nom!)?