Brexit: Theresa May en appelle à l’«unité nationale»
La Première ministre demande l’aide du leader de l’opposition, Jeremy Corbyn, et un court délai supplémentaire à l’UE pour extraire le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve.

Theresa May a fini par se résoudre à chercher un terrain d’entente avec le numéro 1 du parti travailliste, son ennemi juré, Jeremy Corbyn. Quatre jours après le rejet de l’accord sur le retrait de l’UE par les députés pour la troisième fois, la Première ministre est semble-t-il parvenue à la conclusion que la stratégie de mise à l’écart du Parlement, qu’elle met en œuvre sans fléchir depuis son arrivée au 10 Downing street, ne la mènerait à rien.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Si le ridicule tuait il n'y aurait plus un seul politicien au Royaume desuni ...
Et ça va repartir pour une nouvelle série de votes auxquels succéderont une nouvelle volée de "non". Non non non non non non. Faut quand même reconnaître une certaine persévérance, si pas une persévérance certaine, chez la première ministre. Respect.
Il est temps de siffler la fin de la récréation. En l'absence d'un vote enfin positif sur une solution avant le 12 avril, la réponse à une demande de prolongation doit être non, ou alors avec l'obligation pour la Grande-Bretagne d'organiser les élections européennes. On a bien compris que c'était le cauchemar de Mme May (un cauchemar puéril soit dit en passant!), mais ce ne sont pas les européens qui sont responsables de l'absence d'accord à ce jour, c'est au premier chef Theresa May elle-même qui depuis le début et non à la dernière minute, aurait du comprendre qu'une entreprise de cette ampleur devait dépasser largement le cercle tories pro-brexit et se baser sur la plus large entente nationale possible. Si elle veut aller au-delà du 12 avril, elle devra organiser les élections européennes. Elle n'a pas à exporter le chaos qu'elle a fichu dans son pays dans toute l'UE.
N'est pas Winston Churchill qui veut, ni Tatcher en l'occurence. Theresa May en a, c'est sûr, mais pour sauver le Royaume-plus-très-Uni de la plus grosse connerie que la Couronne ait jamais connue, il en faudra plus. Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus.