Lettre d’Europe: comment combattre les populismes?
Face à l’actuel théâtre de l’absurde qu’est le Brexit, l’argument de la crise migratoire qui ne pèse plus face au pouvoir d’achat ou à la question migratoire, il ne semble plus rester grand chose aux populistes à l’aune des élections européennes du 26 mai prochain.

Si quelqu’un avait les yeux pour le voir, le Brexit pourrait être un formidable instrument de campagne électorale contre les souverainismes. Et si l’on met un instant de côté l’affaire tragique du premier divorce de l’histoire de l’Union européenne, il pourrait même se transformer en argument de relance du continent. Ces derniers jours, le ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes Michael Roth a bien résumé l’actuel théâtre de l’absurde auquel nous assistons, en pointant du doigt « le spectacle de m… » offert par des politiciens « qui sont nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche et ont fréquenté les meilleures écoles et universités », mais qui ne subiront « probablement pas » les conséquences du référendum le plus fou de l’histoire. Chaque jour, le Royaume-Uni nous offre des moments qui semblent inspirés des répliques de l’inoubliable Otter dans Animal House

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
D'accord et tant mieux si le mouvement populiste qui s'articulait autour de la question migratoire s’essouffle, mais je note toute de même que sur base de la répartition des sièges actuelle au Parlement européen et les projections pour le prochain scrutin, le PPE et le S&D perdent pas mal de plumes. 20% pour le premier et 28% pour le second. Ce n'est pas négligeable.