Le Mexique fait son #MeToo
La parole se libère sur les réseaux sociaux, dans un pays où de nombreuses institutions restent sourdes aux violences contre les femmes.

Un homme « puissant » dans le milieu littéraire a battu, manipulé, trompé, mis enceinte et abandonné plus de 10 femmes. Mais puisqu’il s’agit d’un écrivain « renommé », personne ne croit ces femmes. » C’est la publication en 238 caractères qui a mis le feu aux poudres du mouvement #MeToo au Mexique, quand l’activiste féministe Ana Gonzalez, outrée des témoignages qui s’accumulaient envers le même individu dans son cercle privé, a pris la plume pour dénoncer publiquement le jeune écrivain à succès Herson Barona sur Twitter.
Ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés deux jours plus tard dans un communiqué. Trop tard : à la suite d’Ana Gonzalez, des centaines de femmes avaient déjà saisi leur clavier pour témoigner sur Twitter des abus et agressions qu’elles disent avoir subi. Au fil des jours, le mouvement s’est étendu, d’abord dans le milieu de la littérature, puis du cinéma, du journalisme mais aussi académique et politique.

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