Nasrine Sotoudeh et les cités sans voiles
Cheveux au vent, des femmes osent s’afficher sur des ronds-points de Téhéran pour dénoncer l’obligation de porter le voile. Et si l’on descendait dans nos rues pour soutenir leurs revendications ?


En France, ce sont les gilets jaunes qui se pavanent sur les ronds-points. Avant de passer le week-end dans la grande ville voisine ou dans la capitale pour casser quelques vitrines, histoire de se faire entendre des téléspectateurs distraits qui ont raté le récit de leurs passionnantes prestations sur une voirie provinciale.
En Iran, ce sont des femmes cheveux au vent qui osent s’afficher sur des ronds-points de Téhéran pour dénoncer l’obligation de porter le voile. Là, aucune télévision ne relaye leurs revendications. Et ces femmes ne mettent rien en danger ni personne, sinon leur propre vie. Pour sauver celles des autres. Et la civilisation iranienne.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Dénigrer les uns pour encenser les autres. Je n'en vois pas l'objet! Les revendications des femmes dévoilées seraient-elles plus légitimes que celles des gilets dépouillés ?
Chiche, Monsieur Michel, vous pouvez être en campagne électorale en plus d'être Premier Ministre. Prenez l'avion et rendez visite dans sa prison à une collègue avocate Me Nasrine Sotoudeh. Vous montreriez alors que vous êtes un grand humaniste.
Bravo