La cathédrale Notre-Dame n’était pas assurée
C’est l’État qui est son propre assureur. Le coût de la restauration, lui reviendra donc.

La Fédération française de l’assurance affirme que l’État est « son propre assureur pour les établissements religieux dont il est propriétaire ». Or, Notre-Dame de Paris, comme toutes les cathédrales construites avant 1905, sont la propriété de l’État, explique Le Monde.
« L’État fera ce qu’il faut »
Le coût de la restauration de la cathédrale, évaluée par des assureurs à plus d’un milliard d’euros, reviendra donc à l’État.
Face au « drame exceptionnel » qui a frappé Notre-Dame, le ministre de la culture, Franck Riester, a affirmé que « l’État fera ce qu’il faut ». Ce qui ne devrait pas poser trop de problème au vu des centaines de millions d’euros de dons promis par des grandes fortunes, des entreprises, des institutions et par des milliers d’anonymes.
La mise à contribution des assureurs pas exclue
S’il s’avère que l’incendie est lié aux travaux de rénovation, c’est alors l’assureur des entreprises qui interviendra. L’assureur Axa France a précisé être l’assureur de deux entreprises présentes sur le chantier, à savoir Le Bras Frères et sa filiale Europe Échafaudage. Au total, cinq entreprises travaillaient à la restauration de la cathédrale.
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